A l’occasion de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l’Homme, le musée de la palmeraie, art contemporain et nature à Marrakech accueille du 28 novembre au 30 décembre 2014 une exposition internationale intitulée: INSOUMISION
Cette exposition est une carte blanche donnée à l'artiste Mahi Binebine qui a invité une trentaine d'artistes du monde entier pour nous partager leur vision des droits de l'Homme.
Le vernissage aura lieu vendredi 28 novembre à 18 h Y participent les artistes: *Khaled Takriti (Liban/Syrie) *Baran Serwan (Irak) *Mohammed Elbaz (Maroc) *Hicham Benohoud (Maroc) *Sabhan Adam (Syrie) *Najia Mehadji (France/Maroc) *Christophe Mirallès (France) *Florence Arnold (France/Maroc) *Mohamed Kacimi (Maroc) *Hani Zurob (Palestine/France) *Ilias Selfati (Maroc/Espagne) *Farid Belkahia (Maroc) *Marianne Catzaras (Tunisie) *Mohammed Mourabiti (Maroc) *Leila Alaoui (Maroc/Liban) *Faysal Samra (Arabie Saoudite/Bahreïn) *André Elbaz (France/Maroc) *Iqbi (Maroc) *Laurent Moulager (France) *Halida Boughiet (Algérie) *Gabriella Zalapi (France) *Romuald Hazoumé (Benin) *Philippe Pasqua (France) *Mounat Charrat (Maroc) *Amina Rezki (Belgique/maroc) *Fatiha Zemmouri (Maroc) *Imad Mansour (Irak) Musée de la palmeraie, Art Contemporain & Nature Route de Fès en face d'ATACADAO Tel: 0661095352 www.musee-palmeraie.com À l'occasion de la cinquième édition de la biennale de Marrakech Mahi Binebine exposera ses derniers travaux au musée de la palmeraie à Marrakech du 2 mars au 30 avril 2014
L'artiste signera sa nouvelle monographie Mahi Binebine, à paraître aux éditions Art Point
Peintre majeur de sa génération, Mahi Binebine travaille autour de la question de l’humain et de l’extrême. Ses personnages, réduits à des silhouettes, des corps qui s’enlacent et s’entrechoquent, enfermés mais insoumis, habitent un monde menaçant et troublant. D’une grande beauté plastique, riche de tensions et d’affrontements, l’œuvre de Binebine évoque solitude et désespoir, mais aussi harmonie et joie. Mondialement connu pour ses peintures, l’artiste présente ici une série d’œuvres récentes de grandes dimensions, des sculptures monumentales en bronze, mais aussi des collages en petits formats carrés. ‘‘Explorer de nouvelles techniques dans un petit format m’a permis de me concentrer sur l’essentiel’’ dit Binebine qui explore sans cesse la résistance et la dignité de l’humain face à l'horreur et au désespoir. Mahi Binebine est à la fois peintre, sculpteur et romancier. Né en 1959 à Marrakech, il grandit sous le règne de Hassan II. Il a vécu à Paris et à New York avant de retourner s'installer au Maroc. Son œuvre pictural, centré sur la figure humaine, évoque les violences et les tensions du monde oriental et du monde occidental ainsi que la situation tragique de l'homme Exposé notamment en France, en espagne, en Allemagne, en Italie ou aux États-Unis, son œuvre remarquée par d'importants critiques d'art et de grands collectionneurs fait partie de nombreuses collections publiques et privées dont celle du Musée Guggenheim de New York. En parfait alchimiste Mahi Binebine annonce avec cette nouvelle série de travaux un printemps prometteur riche en couleurs et porteur d'espoir. A découvrir à l'occasion de la biennale de Marrakech au musée de la palmeraie du 2 mars au 30 avril 2014. Information: Musée de la palmeraie marrakech Ouvert tous les jours de 9h à 18h Tel: 06 61095352 www.musee-palmeraie.com Marrakchi d’adoption, Jean-Michel Bouqueton suit, depuis 20 ans, une trajectoire singulière dans le paysage artistique marocain. Peu d’expositions mais toujours montées avec exigence. Aujourd’hui, au Musée de la Palmeraie à Marrakech, pour sa sixième exposition personnelle, il présente au musée de la Palmeraie, Art Contemporain & Nature à partir du 28 novembre 27 tableaux d’assez grand format dont aucun n’est superflu ni anecdotique.
De son travail, Jean-Michel Bouqueton raconte :
« Je continue à croire à une peinture vivante qui tourne le dos aux facilités de la mode et de la décoration. L’art contemporain est une nouvelle forme d’art conceptuel qui n’a rien à voir avec la peinture et ne la remplacera pas plus que le roman ne s’est substitué à la poésie ou le cinéma au théâtre. La peinture est un art spécifiquement visuel dont l’élaboration est indissociable du résultat. J’aime vagabonder dans la peinture, m’égarer et même me tromper pour mieux recommencer. Picasso disait « si l’on sait exactement ce qu’on va faire, à quoi bon le faire ? ». J’aime ne pas savoir où je vais pour emprunter de nouveaux chemins et être surpris par ce qui prend forme en dehors de tout projet. L’art est un bricolage, ce n’est pas un savoir. Lorsque la toile aboutit rapidement, je me pose des questions. Ne suis-je pas en train d’exploiter un procédé, de céder à la facilité ? Ne suis-je pas en train de me répéter ? Car chaque toile est un phénomène unique qui doit se différencier de ses semblables avant de trouver sa place parmi elles. L’art ne devrait pas être un métier. Ces hésitations laissent des traces sur la toile qui est mon champ de bataille. Certains trouvent ma peinture violente, sale parfois, pour le moins tourmentée. C’est probablement la futilité de cette époque qui me pousse à tant de brutalité. La nuance, l’émotion n’ont pas leur place aujourd’hui. On s’attache au joli, au bon goût, au décor fade comme une musique d’ambiance, sinon on enfile ses gros sabots pour choquer, ce qui est aussi insignifiant mais plus snob. Les tâtonnements, les maladresses intrinsèques à tout travail de recherche sont cachés, gommés, comme si l’artiste était à ce point doué qu’il atteint directement son but. Pas de repentir, tout est nickel dans le meilleur des mondes. Ce qui est subtil ne convient pas à la sensibilité d’une société de consommation de masse qui préfère les coupes au carré… C’est pourquoi la peinture tend à devenir un art mineur pour le plus grand nombre. Aujourd’hui, il y a des peintres et des poètes mais les yeux rivés sur nos écrans, qui lit de la poésie ? Qui prend le temps de regarder une peinture, d’écouter une musique, d’observer un insecte ou de rêver sous les étoiles ? » L’exposition se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2014 Musée de la Palmeraie, Dar Tounsi, Route de Fès, Marrakech. Tél : +212 6 10408096 Email : museepalmeraie@gmail.com www.musee-palmeraie.com jmbouqueton@yahoo.fr Exposera du 15 Novembre au 31 Décembre 2013 au Musée de la Palmeraie, Art Contemporain & Nature à Marrakech Diego Moya fait partie de ces artistes toujours à la recherche et en questionnement permanent sur leur travail. Il ne cesse de pousser, le plus loin possible, les frontières de son art en ouvrant à chaque nouvelle étape de son long parcours artistique, de nouveaux territoires propices à l'exploration et l'expérimentation de nouvelles formes artistiques. Diego Moya fait partie de ces artistes toujours à la recherche et en questionnement permanent sur leur travail. Il ne cesse de pousser, le plus loin possible, les frontières de son art en ouvrant à chaque nouvelle étape de son long parcours artistique, de nouveaux territoires propices à l'exploration et l'expérimentation de nouvelles formes artistiques. En perpétuelle recherche esthétique, Diego Moya nous invite à l'occasion de cette nouvelle exposition à dialoguer avec ses récentes préoccupations esthétiques. Dans ses derniers travaux, une nouvelle constante en guise de thématique immerge. Il s'agit de la trace du temps sur la pierre et sur la fleur de peau de l'homme. L'artiste y utilise des techniques connues et y expérimente de nouvelles techniques numériques qui l'aident à imprimer, avec une rare élégance, sur l'aluminium des traces comme autant de messages cybernétiques venus d'un autre univers. Le métal retrouve ainsi comme avec enchantement, à l'aide de pixels que lui a incrusté Diego Moya, une vie, voire même une âme. À ces traces numériques l'artiste mêle des pigments naturels et autres éléments minéraux créant ainsi des paysages cosmiques qui se mettent à se métamorphoser sous l'éclairage, car selon l'orientation de la lumière et de l'angle de vue, le spectateur découvre des univers toujours en mouvement comme cela n'arrive que dans une œuvre cinétique. Dans ce travail, Diego Moya, en archéologue des temps passés et à venir, explore à la fois les techniques de relevé des empreintes des gravures rupestres sur la roche et l'agrandissement photographique des portions de peau humaine vieillie. Comme si l'artiste ne s'attachant pas uniquement qu'au passé, il projette sur ses surfaces métalliques, à l'aide de nouvelles technologies numériques, ses messages que seuls la lumières et le regard du spectateur révèlent. Deux types de traces se font face et dialoguent entre elles: celles qu'imprime le temps aux hommes et aux choses et les autres que Diego Moya laisse sur des surfaces métalliques. Toiles de grandes dimensions ou œuvres de petits formats en aluminium, les empruntes géologiques, biologiques ou numériques de Diego Moya sont traversées par une intense émotion. Un véritable dialogue entre l'art et la nature et c'est justement parce que le musée de la palmeraie, art contemporain et nature à Marrakech est un espace où la nature dialogue avec l'art qu'il nous a paru indispensable que l'exposition des œuvres de Diego Moya, l'archéologue des temps modernes, inaugure notre saison culturelle 2013-2014. Abderrazzak Benchaâbane Fondateur du musée Information : museepalmeraie@gmail.com |
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