
© AFP/Archives - Robert François
Les résultats de cette étude montrent que les individus faisant régulièrement la sieste, à savoir au moins 30 minutes 3 fois par semaine, ont un taux de mortalité résultant de maladies cardiovasculaires 37% inférieur à ceux ne faisant pas de sieste, indiquent des chercheurs de l'école de médecine de Harvard à Boston (Massachusetts, est) et de l'université de médecine d'Athènes (UAMS).
"Le message est clair pour le public: si vous pouvez faire la sieste, n'hésitez pas", indique le professeur Dimitrios Trichopoulos, un des auteurs de l'étude, publiée dans la revue américaine Archives of Internal Medicine.
La sieste l'après-midi pourrait permettre de décharger le stress chez les individus en bonne santé, nombre d'études médicales ayant établi un lien entre les effets néfastes du stress et l'incidence de la mortalité résultant de maladies coronariennes.
Les effets apparemment protecteurs de cette pratique, traditionnelle dans les pays méditerranéens, ont surtout été marqués parmi les hommes qui travaillent. Le bienfait est moindre chez les inactifs, pour la plupart des retraités, souligne le Dr Androniki Naska, principal auteur de ces travaux.
Parmi les femmes actives, les résultats n'ont pas été probants et aucune conclusion ne peut en être tirée.
Le gouvernement français a récemment dévoilé un programme pour inciter les Français, dont un tiers souffrent d'insomnie, à dormir mieux et plus, envisageant même de promouvoir la sieste.
L'étude a suivi 23.681 hommes et femmes vivant en Grèce et tous en bonne santé pendant 6,3 ans en moyenne.
"Le message est clair pour le public: si vous pouvez faire la sieste, n'hésitez pas", indique le professeur Dimitrios Trichopoulos, un des auteurs de l'étude, publiée dans la revue américaine Archives of Internal Medicine.
La sieste l'après-midi pourrait permettre de décharger le stress chez les individus en bonne santé, nombre d'études médicales ayant établi un lien entre les effets néfastes du stress et l'incidence de la mortalité résultant de maladies coronariennes.
Les effets apparemment protecteurs de cette pratique, traditionnelle dans les pays méditerranéens, ont surtout été marqués parmi les hommes qui travaillent. Le bienfait est moindre chez les inactifs, pour la plupart des retraités, souligne le Dr Androniki Naska, principal auteur de ces travaux.
Parmi les femmes actives, les résultats n'ont pas été probants et aucune conclusion ne peut en être tirée.
Le gouvernement français a récemment dévoilé un programme pour inciter les Français, dont un tiers souffrent d'insomnie, à dormir mieux et plus, envisageant même de promouvoir la sieste.
L'étude a suivi 23.681 hommes et femmes vivant en Grèce et tous en bonne santé pendant 6,3 ans en moyenne.