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L'agence onusienne affirme regretter le retard qu'accusent beaucoup de pays dans l'adoption de technologies et de méthodes modernes de collecte, d'analyse et de gestion des données requises pour une telle évaluation.
D'après l'expert forestier de la FAO, Mohamed Saket, en 2006, cinq pays ont achevé leur évaluation des ressources forestières avec l'appui de la FAO, à savoir le Cameroun, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Liban et les Philippines.
En 2000, la FAO avait lancé un premier projet-pilote au Costa Rica dans le cadre de son "Programme d'appui aux évaluations des ressources forestières nationales". M. Saket rappelle qu'à l'époque la FAO déplorait déjà que la plupart des pays en développement ne disposaient pas d'un minimum de données leur permettant de prendre des décisions judicieuses en ce qui concerne la bonne gouvernance de leurs forêts.
Un partenariat multisectoriel et international
"Face aux redoutables conséquences d'une disparition des forêts dans certaines régions, tant pour la flore que pour la faune, la gestion durable des ressources forestières devient un travail d'équipe", souligne la FAO.
La FAO met un accent particulier sur l'élaboration de partenariats locaux pour élargir un réseau de compétences bénéfique à tous.
Selon M. Peter Holmgren, Chef du Service de mise en valeur des ressources forestières à la FAO, la philosophie du Programme d'inventaire forestier national se fonde sur des accords avec l'Administration forestière, les établissements universitaires, les instituts de recherche, le secteur privé, les ONG et la communauté rurale.
A cet égard, dit M. Holmgren, il convient d'encourager la collaboration entre les décideurs, les spécialistes, les chercheurs, les industriels et les populations pour créer une synergie autour des Programmes forestiers nationaux.
Débuts encourageants au Congo-Brazzaville
En 2007, le Congo poursuit l'évaluation de ses ressources forestières. Avec une superficie de 227,61 millions d'hectares, chiffre de 2005, le massif forestier du Bassin du Congo constitue la deuxième réserve de forêts denses et humides au monde, et 70 % du couvert forestier dense et humide d'Afrique.
Ce massif forestier s'étend sur les deux Congo (Kinshasa et Brazzaville), le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale, ainsi que sur une partie du Burundi, du Rwanda et Sao Tomé-et-Principe. De ce fait, il est le deuxième poumon forestier du monde, après l'Amazonie.
La forêt couvre 60% du territoire national du Congo, soit 12,3% des forêts d'Afrique centrale.
"Les inventaires effectués jusqu'ici n'ont tenu compte que d'une partie réduite des ressources forestières nationales", selon Anne Branthomme, experte de la FAO en évaluation des ressources forestières.
En effet, seuls 25% des forêts du Congo ont fait l'objet d'inventaires au cours des 30 dernières années et ceux-ci ont porté essentiellement sur le bois commercial.
"L'approche suivie par les précédents inventaires n'intégrait pas les ressources forestières avec celles des autres secteurs économiques (agriculture, élevage, etc.)", ajoute Mme Branthomme.
Le Programme d'évaluation des ressources forestières du Congo permettra de mettre en place un système de suivi à long terme des ressources en arbres et forêts.
Il devrait apporter d'ici un peu plus d'un an une information fiable, précise et complète sur l'ensemble des ressources forestières du pays et contribuer au renforcement des capacités nationales en matière d'inventaire.
L'information produite servira de base au dialogue national pour analyser et redéfinir la politique et les stratégies nationales sur les forêts, tout en tenant compte des secteurs connexes et des dimensions sociales, économiques et environnementales des ressources forestières.
Le projet de la FAO au Congo est exécuté par le Centre national d'inventaire et d'aménagement des ressources forestières et fauniques (CNIAF).
Selon la FAO, il est primordial que ce processus aille dans le sens des intérêts des communautés villageoises qui vivent des produits de la forêt.
"Dans le cadre de la Convention internationale sur les changements climatiques, nous nous devons tous de contribuer à la gestion durable des ressources naturelles du Bassin du Congo et de promouvoir le développement économique, la réduction de la pauvreté et des inégalités et l'amélioration de la gouvernance en faveur des populations dépendantes des ressources naturelles", insiste M. Holmgren.
D'après l'expert forestier de la FAO, Mohamed Saket, en 2006, cinq pays ont achevé leur évaluation des ressources forestières avec l'appui de la FAO, à savoir le Cameroun, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Liban et les Philippines.
En 2000, la FAO avait lancé un premier projet-pilote au Costa Rica dans le cadre de son "Programme d'appui aux évaluations des ressources forestières nationales". M. Saket rappelle qu'à l'époque la FAO déplorait déjà que la plupart des pays en développement ne disposaient pas d'un minimum de données leur permettant de prendre des décisions judicieuses en ce qui concerne la bonne gouvernance de leurs forêts.
Un partenariat multisectoriel et international
"Face aux redoutables conséquences d'une disparition des forêts dans certaines régions, tant pour la flore que pour la faune, la gestion durable des ressources forestières devient un travail d'équipe", souligne la FAO.
La FAO met un accent particulier sur l'élaboration de partenariats locaux pour élargir un réseau de compétences bénéfique à tous.
Selon M. Peter Holmgren, Chef du Service de mise en valeur des ressources forestières à la FAO, la philosophie du Programme d'inventaire forestier national se fonde sur des accords avec l'Administration forestière, les établissements universitaires, les instituts de recherche, le secteur privé, les ONG et la communauté rurale.
A cet égard, dit M. Holmgren, il convient d'encourager la collaboration entre les décideurs, les spécialistes, les chercheurs, les industriels et les populations pour créer une synergie autour des Programmes forestiers nationaux.
Débuts encourageants au Congo-Brazzaville
En 2007, le Congo poursuit l'évaluation de ses ressources forestières. Avec une superficie de 227,61 millions d'hectares, chiffre de 2005, le massif forestier du Bassin du Congo constitue la deuxième réserve de forêts denses et humides au monde, et 70 % du couvert forestier dense et humide d'Afrique.
Ce massif forestier s'étend sur les deux Congo (Kinshasa et Brazzaville), le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale, ainsi que sur une partie du Burundi, du Rwanda et Sao Tomé-et-Principe. De ce fait, il est le deuxième poumon forestier du monde, après l'Amazonie.
La forêt couvre 60% du territoire national du Congo, soit 12,3% des forêts d'Afrique centrale.
"Les inventaires effectués jusqu'ici n'ont tenu compte que d'une partie réduite des ressources forestières nationales", selon Anne Branthomme, experte de la FAO en évaluation des ressources forestières.
En effet, seuls 25% des forêts du Congo ont fait l'objet d'inventaires au cours des 30 dernières années et ceux-ci ont porté essentiellement sur le bois commercial.
"L'approche suivie par les précédents inventaires n'intégrait pas les ressources forestières avec celles des autres secteurs économiques (agriculture, élevage, etc.)", ajoute Mme Branthomme.
Le Programme d'évaluation des ressources forestières du Congo permettra de mettre en place un système de suivi à long terme des ressources en arbres et forêts.
Il devrait apporter d'ici un peu plus d'un an une information fiable, précise et complète sur l'ensemble des ressources forestières du pays et contribuer au renforcement des capacités nationales en matière d'inventaire.
L'information produite servira de base au dialogue national pour analyser et redéfinir la politique et les stratégies nationales sur les forêts, tout en tenant compte des secteurs connexes et des dimensions sociales, économiques et environnementales des ressources forestières.
Le projet de la FAO au Congo est exécuté par le Centre national d'inventaire et d'aménagement des ressources forestières et fauniques (CNIAF).
Selon la FAO, il est primordial que ce processus aille dans le sens des intérêts des communautés villageoises qui vivent des produits de la forêt.
"Dans le cadre de la Convention internationale sur les changements climatiques, nous nous devons tous de contribuer à la gestion durable des ressources naturelles du Bassin du Congo et de promouvoir le développement économique, la réduction de la pauvreté et des inégalités et l'amélioration de la gouvernance en faveur des populations dépendantes des ressources naturelles", insiste M. Holmgren.