
"La communauté internationale doit promouvoir la diffusion et l'utilisation de technologies existantes pour les rendre plus accessibles aux pays en développement", a dit de son côté le vice-ambassadeur chinois Liu Zhenmin
"La société doit changer son mode de production insoutenable et ses modes de consommation.
non viables", a ajouté M. Zhenmin précisant que son pays était "déterminé à mettre en oeuvre une nouvelle stratégie d'industrialisation à faible consommation et peu polluante et espérait bénéficier d'un ferme soutien de la communauté internationale".
S'exprimant au nom de l'Union européenne, le représentant du Portugal, Joao Salgueiro, a assuré que la menace mondiale des changements climatiques exigeait une réponse mondiale.
Le représentant a affirmé que l'UE était pleinement engagée à prendre part à l'effort international en procédant notamment à une réduction ambitieuse des gaz à effet de serre. Il a cité l'engagement de l'UE à réduire de 20% les gaz à effet de serre d'ici à 2020 par rapport aux niveaux de 1990.
Mais "l'Union européenne est prête à s'engager à réduire de 30% ces émissions si d'autres pays développés effectuent des réductions comparables et que des pays en développement économiquement plus avancés s'engagent, de manière adéquate, à de telles réductions", a-t-il dit.
L'ambassadeur de France par intérim, Jean-Pierre Lacroix, a assuré que
à prendre sa part pour lutter contre le réchauffement "à la mesure de la responsabilité historique qui incombe aux pays développés". Mais, a-t-il ajouté, ces efforts ne seront pas suffisants sans un effort parallèle des pays émergents, en faisant allusion à des pays comme
En raison du nombre d'intervenants, le débat qui devait s'achever mercredi se poursuivra jeudi.
Cette discussion est destinée à préparer le terrain pour le débat de haut niveau sur les changements climatiques qui se tiendra juste à l'ouverture de la prochaine session de l'Assemblée générale le 24 septembre, puis pour les négociations dans le cadre de
la CCNUCC en décembre, sur l'île indonésienne de Bali.
Mardi, à l'ouverture des débats, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait appelé
la communauté internationale à faire tout son possible pour sceller un nouvel accord sur le climat d'ici à 2009, et le faire entrer en vigueur avant l'expiration du protocole de Kyoto en 2012.
AFP.
02 août 2007