Le Parfumeur
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Le parc national du Mercantour
Quelque vingt-cinq équipes de spécialistes issus de quinze pays vont se relayer durant dix ans dans l'espace de ce parc situé en majeure partie dans les Alpes-Maritimes afin d'en recenser les espèces végétales et animales.
Cet inventaire est l'un des projets phare du programme Edit (European Distributed Institute of Taxonomy) lancé en juin 2006 avec le soutien de la Commission Européenne. Ce réseau regroupe 23 institutions européennes et quatre non-européennes spécialisées dans la taxonomie.
"Le Mercantour a été choisi en raison d'une biodiversité exceptionnelle due à sa situation géographique au croisement des influences alpine, méditerranéenne et continentale. Ce type d'espace est très rare en Europe", a expliqué Benoît Lequette, chef du service scientifique du parc.
Preuve de cette richesse: avec environ 2.000 espèces végétales actuellement recensées, les montagnes du Mercantour présentent environ un quart de l'éventail des espèces végétales connues en France.
Ce recensement "du sous-sol au plafond" se concentrera durant les trois premières années sur un secteur 10 km2 à cheval entre France et Italie et situé dans la haute vallée de la Roya.
"Le projet est de mieux connaître notre patrimoine naturel dont une toute petite partie est actuellement identifiée, afin de mieux de le protéger. En mettant en place une méthodologie précise d'inventaire, en formant des experts, nous serons également capable de reconduire une telle étude dans le futur et de mesurer ainsi l'impact des changements climatiques", explique M. Lequette.
A l'échelle mondiale, un recensement d'ampleur similaire se déroule depuis le milieu des années 90 aux Etats-Unis, dans les Rocheuses. Sur l'île de Santo, dans l'archipel du Vanuatu, 160 chercheurs venus de 25 pays ont achevé en décembre une campagne de cinq mois qui a permis de reconnaître de l'ordre de 10.000 espèces de plantes, de champignons et d'animaux.
Cet inventaire est l'un des projets phare du programme Edit (European Distributed Institute of Taxonomy) lancé en juin 2006 avec le soutien de la Commission Européenne. Ce réseau regroupe 23 institutions européennes et quatre non-européennes spécialisées dans la taxonomie.
"Le Mercantour a été choisi en raison d'une biodiversité exceptionnelle due à sa situation géographique au croisement des influences alpine, méditerranéenne et continentale. Ce type d'espace est très rare en Europe", a expliqué Benoît Lequette, chef du service scientifique du parc.
Preuve de cette richesse: avec environ 2.000 espèces végétales actuellement recensées, les montagnes du Mercantour présentent environ un quart de l'éventail des espèces végétales connues en France.
Ce recensement "du sous-sol au plafond" se concentrera durant les trois premières années sur un secteur 10 km2 à cheval entre France et Italie et situé dans la haute vallée de la Roya.
"Le projet est de mieux connaître notre patrimoine naturel dont une toute petite partie est actuellement identifiée, afin de mieux de le protéger. En mettant en place une méthodologie précise d'inventaire, en formant des experts, nous serons également capable de reconduire une telle étude dans le futur et de mesurer ainsi l'impact des changements climatiques", explique M. Lequette.
A l'échelle mondiale, un recensement d'ampleur similaire se déroule depuis le milieu des années 90 aux Etats-Unis, dans les Rocheuses. Sur l'île de Santo, dans l'archipel du Vanuatu, 160 chercheurs venus de 25 pays ont achevé en décembre une campagne de cinq mois qui a permis de reconnaître de l'ordre de 10.000 espèces de plantes, de champignons et d'animaux.
