
" Les agrumes renferment une variété de composés aux propriétés anti-cancer prouvées ", confirme le Dr Edward Harris de l'Université du Texas. Il présentait le résultat de sa recherche au Symposium sur les effets santé des fruits et légumes tenu à Québec.
Son équipe a isolé et purifié la limonine et l'obacunone, deux limonoïdes présents dans le jus, l'écorce et les pépins des agrumes et les a mis en contact, à des concentrations infimes, avec des cellules cancéreuses cultivées en laboratoire. Après 36 heures, c'est l'hécatombe: toutes les cellules cancéreuses sont mortes. Une performance encore meilleure que la camptothecine, un médicament utilisé dans le traitement du cancer.
Leur mode d'action : induire l'apoptose, le suicide de la cellule cancéreuse, une véritable implosion. Une mort propre quoi. Et surtout ciblée. Les cellules normales ne sont pas affectées par les limonoïdes, probablement parce que, contrairement aux cellules cancéreuses, elles n'ont pas le récepteur à leur surface pour reconnaître les limonoïdes.
Or, parce que des cellules cancéreuses se développement constamment dans notre corps, consommer des agrumes conférerait aussi une action protectrice. Mais cela reste théorique: ni les études sur les animaux, ni celles sur les humains, ne sont encore commencées. Le Dr Harris prévoit terminer ses travaux d'ici deux ans. Il faudra aussi déterminer la stabilité des limonoïdes dans le temps.
Si on sait que le jus d'une orange, la championne des limonoïdes, contient environ un astronomique 300 mg de limonoïdes, on ignore combien est absorbé par le corps et sous quelle forme.
Les compagnies pharmaceutiques suivront-elles cette voie pour le développement d'une chimiothérapie? Ça reste à voir, puisque les composés naturels ne sont pas brevetables — donc ne seraient pas protégés commercialement. Il faudrait trouver un moyen de modifier légèrement les composés pour qu'ils en deviennent de " nouveaux " pouvant être brevetés.
Son équipe a isolé et purifié la limonine et l'obacunone, deux limonoïdes présents dans le jus, l'écorce et les pépins des agrumes et les a mis en contact, à des concentrations infimes, avec des cellules cancéreuses cultivées en laboratoire. Après 36 heures, c'est l'hécatombe: toutes les cellules cancéreuses sont mortes. Une performance encore meilleure que la camptothecine, un médicament utilisé dans le traitement du cancer.
Leur mode d'action : induire l'apoptose, le suicide de la cellule cancéreuse, une véritable implosion. Une mort propre quoi. Et surtout ciblée. Les cellules normales ne sont pas affectées par les limonoïdes, probablement parce que, contrairement aux cellules cancéreuses, elles n'ont pas le récepteur à leur surface pour reconnaître les limonoïdes.
Or, parce que des cellules cancéreuses se développement constamment dans notre corps, consommer des agrumes conférerait aussi une action protectrice. Mais cela reste théorique: ni les études sur les animaux, ni celles sur les humains, ne sont encore commencées. Le Dr Harris prévoit terminer ses travaux d'ici deux ans. Il faudra aussi déterminer la stabilité des limonoïdes dans le temps.
Si on sait que le jus d'une orange, la championne des limonoïdes, contient environ un astronomique 300 mg de limonoïdes, on ignore combien est absorbé par le corps et sous quelle forme.
Les compagnies pharmaceutiques suivront-elles cette voie pour le développement d'une chimiothérapie? Ça reste à voir, puisque les composés naturels ne sont pas brevetables — donc ne seraient pas protégés commercialement. Il faudrait trouver un moyen de modifier légèrement les composés pour qu'ils en deviennent de " nouveaux " pouvant être brevetés.