Le Parfumeur
Le Parfumeur
Cour des merveilles à Fès
Son propriétaire et fondateur le Pacha Adb Al Kari construisit en 1860 au départ une cour simple et modeste dotée d'une fontaine et de quelques arbres. Au décès du Pacha, l'un des héritiers, Ba Mohamed, confia à un ami agriculteur, Moulay Ali Ouazzani l'aménagement du jardin. Celui-ci découpa la cour de 20 mètres sur 30 en 21 étoiles octogonales de taille identique. Trois de ces étoiles furent dotées de fontaines à jet d'eau aux bords richement travaillés en zelliges de Fès où domine la couleur bleue. Les autres étoiles ont ensuite été plantées d'arbres, d'arbustes et de plantes herbacées à fleurs. Sur le côté est, un bougainvillier grimpe sur le mur blanc de la cour lui apportant une touche de couleur pourpre.
Dans la chaleur de la journée, le visiteur peut apprécier l'œuvre du jardinier à travers les portes des salons et des fenêtres à grilles ouvragées et vitraux de couleurs. Les héritiers veillent, comme ils le peuvent, aujourd'hui sur ce patrimoine qui mériterait plus de soins et d'attention. Le jardin de Ba Mohamed est unique en son genre. Il dégage une atmosphère particulière. L'agriculteur, puisqu'à l'époque on ne disait pas encore paysagiste, Moulay Ali Ouazzani, transforma cette cour simple à l'origine en une véritable cour des merveilles.
A la manière d'une broderie de Fez, c'est la précision du trait qui a été ici recherchée. Le travail des Maâlem de zelliges est venu compléter et rehausser celui du jardinier, créant ainsi un véritable dialogue entre l'élément végétal, les zelliges et l'eau.
L'eau, source de vie du jardin, circule dans de petites canalisations taillées dans le marbre blanc qui souligne les bordures des étoiles plantées. Le bruissement de l'eau ajoute à la féérie de ce jardin une petite note musicale qui, associée aux chants des oiseaux, plonge
le visiteur dans une atmosphère paradisiaque.
Dans la chaleur de la journée, le visiteur peut apprécier l'œuvre du jardinier à travers les portes des salons et des fenêtres à grilles ouvragées et vitraux de couleurs. Les héritiers veillent, comme ils le peuvent, aujourd'hui sur ce patrimoine qui mériterait plus de soins et d'attention. Le jardin de Ba Mohamed est unique en son genre. Il dégage une atmosphère particulière. L'agriculteur, puisqu'à l'époque on ne disait pas encore paysagiste, Moulay Ali Ouazzani, transforma cette cour simple à l'origine en une véritable cour des merveilles.
A la manière d'une broderie de Fez, c'est la précision du trait qui a été ici recherchée. Le travail des Maâlem de zelliges est venu compléter et rehausser celui du jardinier, créant ainsi un véritable dialogue entre l'élément végétal, les zelliges et l'eau.
L'eau, source de vie du jardin, circule dans de petites canalisations taillées dans le marbre blanc qui souligne les bordures des étoiles plantées. Le bruissement de l'eau ajoute à la féérie de ce jardin une petite note musicale qui, associée aux chants des oiseaux, plonge
le visiteur dans une atmosphère paradisiaque.
