
Dans une interview diffusée mercredi 14 mars par la station privée "Radio Atlantic", le ministre a relevé que ces produits "représentent des opportunités extraordinaires", citant l'exemple de l'orange marocaine qui "est aujourd'hui très sollicitée en Russie, aux Etats-Unis et au Canada".
Il a, d'autre part, indiqué que certains produits "considérés comme sensibles", tels les céréales, les viandes et le lait, sont protégés dans le cadre des accords signés par le Maroc avec d'autres pays, à l'image de l'accord de libre-échange conclu avec les Etats-Unis qui stipule des délais de 20 à 25 ans "pour, justement, aider à la mise à niveau de ces secteurs".
Dans ces accords, a-t-il poursuivi, "il ne faut pas seulement voir la menace qui pèse sur quelques produits que nous protégeons", mais "il faut aussi voir les opportunités qui s'offrent à l'agriculteur marocain".
Au sujet de la demande du Maroc relative à l'accès de certains de ses produits au marché européen, le ministre a indiqué que les Européens ont, eux aussi, demandé l'ouverture des frontières marocaines pour leurs exportations agricoles, sachant bien que le Maroc n'est pas le seul à avoir "des produits sensibles", puisque la politique agricole commune de l'UE en prévoit aussi.
Le ministre a fait savoir qu'il fallait avoir des listes négatives non concernées par le démantèlement tarifaire, précisant que ce sont ces listes "qui sont en négociation" et que chaque partie oeuvre pour inscrire sur sa liste "le plus grand nombre de produits sensibles". "Les négociations avancent et nous parviendrons certainement à un accord", a-t-il assuré.
S'agissant de la politique nationale dans le secteur agricole, M. Laenser a déploré que cette activité reste tributaire des conditions climatiques, rappelant que les plans de lutte contre les effets de la sécheresse, qui existent depuis quelques années au Maroc, consistent surtout à protéger le secteur de l'élevage à travers la subvention des aliments de bétail et l'exonération des importations de ces produits, en dépit de leur coût élevé sur le marché international.
Ces plans, a-t-il ajouté, consistent également à "lancer des chantiers d'exception à travers des programmes de solidarité", tandis que le troisième axe porte sur l'importation des céréales et la gestion des problèmes d'eau qui peuvent apparaître dans de telles circonstances.
Au sujet des subventions accordées aux agriculteurs, M. Laenser a fait savoir qu'il y a celles octroyées en fonction du degré de sécheresse dans chaque région et d'autres destinées à l'investissement et à la modernisation du secteur en vue de garantir sa pérennité et sa structuration.
Après avoir rappelé que les problèmes de la sécheresse et de l'eau constituent des priorités de son département, M. Laenser a estimé que, dans quelques années, l'agriculture marocaine ne doit plus compter sur les protections douanières et les mesures protectionnistes.
Il a, d'autre part, indiqué que certains produits "considérés comme sensibles", tels les céréales, les viandes et le lait, sont protégés dans le cadre des accords signés par le Maroc avec d'autres pays, à l'image de l'accord de libre-échange conclu avec les Etats-Unis qui stipule des délais de 20 à 25 ans "pour, justement, aider à la mise à niveau de ces secteurs".
Dans ces accords, a-t-il poursuivi, "il ne faut pas seulement voir la menace qui pèse sur quelques produits que nous protégeons", mais "il faut aussi voir les opportunités qui s'offrent à l'agriculteur marocain".
Au sujet de la demande du Maroc relative à l'accès de certains de ses produits au marché européen, le ministre a indiqué que les Européens ont, eux aussi, demandé l'ouverture des frontières marocaines pour leurs exportations agricoles, sachant bien que le Maroc n'est pas le seul à avoir "des produits sensibles", puisque la politique agricole commune de l'UE en prévoit aussi.
Le ministre a fait savoir qu'il fallait avoir des listes négatives non concernées par le démantèlement tarifaire, précisant que ce sont ces listes "qui sont en négociation" et que chaque partie oeuvre pour inscrire sur sa liste "le plus grand nombre de produits sensibles". "Les négociations avancent et nous parviendrons certainement à un accord", a-t-il assuré.
S'agissant de la politique nationale dans le secteur agricole, M. Laenser a déploré que cette activité reste tributaire des conditions climatiques, rappelant que les plans de lutte contre les effets de la sécheresse, qui existent depuis quelques années au Maroc, consistent surtout à protéger le secteur de l'élevage à travers la subvention des aliments de bétail et l'exonération des importations de ces produits, en dépit de leur coût élevé sur le marché international.
Ces plans, a-t-il ajouté, consistent également à "lancer des chantiers d'exception à travers des programmes de solidarité", tandis que le troisième axe porte sur l'importation des céréales et la gestion des problèmes d'eau qui peuvent apparaître dans de telles circonstances.
Au sujet des subventions accordées aux agriculteurs, M. Laenser a fait savoir qu'il y a celles octroyées en fonction du degré de sécheresse dans chaque région et d'autres destinées à l'investissement et à la modernisation du secteur en vue de garantir sa pérennité et sa structuration.
Après avoir rappelé que les problèmes de la sécheresse et de l'eau constituent des priorités de son département, M. Laenser a estimé que, dans quelques années, l'agriculture marocaine ne doit plus compter sur les protections douanières et les mesures protectionnistes.