
Bouteille d'huile d'olive italienne au Salon du goût le 26 octobre 2006 à Turin (© AFP/Archives)
"Nous n'avons rien trouvé dans cette étude comparative indiquant une différence entre les deux groupes objet de cette recherche", a expliqué le Dr. Katherine Tuttle, directrice du centre médical et scientifique Providence à Spokane dans l'Etat de Washington (nord ouest) principal auteur de cette étude.
Le régime méditerranéen suscite un grand intérêt pour la médecine en raison des études épidémiologiques montrant que cette manière de se nourrir est liée à une faible incidence de maladies cardio-vasculaires, relève cette cardiologue.
"La bonne nouvelle pour les personnes ayant souffert d'une attaque cardiaque est que le régime méditerranéen -riche en acide gras polyinsaturées comme l'oméga-3 abondant notamment dans certains poissons- est tout aussi bon que celui de l'American Heart Association", a-t-elle dit.
Dr. Tuttle et son équipe de chercheurs ont recruté 101 personnes ayant eu une attaque cardiaque au cours des six semaines précédentes pour participer à cet essai clinique baptisé (THIS-Diet) présenté ce week-end au 56e congrès annuel de l'American College of Cardiology (ACC) à la Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud) auquel participent quelque 30.000 spécialistes.
Ils ont réparti ces sujets en deux groupes qui ont suivi l'un la diète de l'American Heart Association et le second, le régime alimentaire méditerranéen.
Tous les participants ont eu deux consultations individuelles avec un diététicien lors du premier mois et répété ces deux rencontres mensuelles au troisième, sixième, douzième, dix-huitième et vingt-quatrième mois.
De plus, les sujets de cette recherche ont assisté en groupe à au moins six séances de formation en nutrition au cours des deux ans.
Les diététiciens ont recommandé à tous les participants de l'étude de limiter leur consommation de cholestérol à 200 milligrammes quotidiennement. Ils ne devaient pas non plus absorber davantage que 7% de calories provenant de gras saturé.
Les patients assignés au régime de l'AHA ont aussi bénéficié des conseils de diététiciens selon lesquels ils devaient aussi s'efforcer d'avoir moins de 30% de leur apport en calories venant de graisses, un taux qui se montait à 40% maximum pour le régime méditerranéen.
La différence s'explique par le fait que ce régime est plus riche en acide gras polyinsaturés bons pour le système cardiovasculaire.
Après une période de près de quatre ans, il n'y avait aucune différence dans les deux groupes en terme de décès, de nouvelles crises cardiaques, de douleur dans la poitrine, d'attaque cérébrale et d'hospitalisation pour une défaillance du coeur.
Le risque de complications cardiovasculaires a diminué de 66% dans les deux groupes combinés (régime méditerranéen et de l'AHA) comparativement à un troisième groupe de 101 personnes ayant souffert d'un infarctus mais sans bénéficier ensuite de consultations avec des diététiciens, précise le Dr. Tuttle.
Le régime méditerranéen suscite un grand intérêt pour la médecine en raison des études épidémiologiques montrant que cette manière de se nourrir est liée à une faible incidence de maladies cardio-vasculaires, relève cette cardiologue.
"La bonne nouvelle pour les personnes ayant souffert d'une attaque cardiaque est que le régime méditerranéen -riche en acide gras polyinsaturées comme l'oméga-3 abondant notamment dans certains poissons- est tout aussi bon que celui de l'American Heart Association", a-t-elle dit.
Dr. Tuttle et son équipe de chercheurs ont recruté 101 personnes ayant eu une attaque cardiaque au cours des six semaines précédentes pour participer à cet essai clinique baptisé (THIS-Diet) présenté ce week-end au 56e congrès annuel de l'American College of Cardiology (ACC) à la Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud) auquel participent quelque 30.000 spécialistes.
Ils ont réparti ces sujets en deux groupes qui ont suivi l'un la diète de l'American Heart Association et le second, le régime alimentaire méditerranéen.
Tous les participants ont eu deux consultations individuelles avec un diététicien lors du premier mois et répété ces deux rencontres mensuelles au troisième, sixième, douzième, dix-huitième et vingt-quatrième mois.
De plus, les sujets de cette recherche ont assisté en groupe à au moins six séances de formation en nutrition au cours des deux ans.
Les diététiciens ont recommandé à tous les participants de l'étude de limiter leur consommation de cholestérol à 200 milligrammes quotidiennement. Ils ne devaient pas non plus absorber davantage que 7% de calories provenant de gras saturé.
Les patients assignés au régime de l'AHA ont aussi bénéficié des conseils de diététiciens selon lesquels ils devaient aussi s'efforcer d'avoir moins de 30% de leur apport en calories venant de graisses, un taux qui se montait à 40% maximum pour le régime méditerranéen.
La différence s'explique par le fait que ce régime est plus riche en acide gras polyinsaturés bons pour le système cardiovasculaire.
Après une période de près de quatre ans, il n'y avait aucune différence dans les deux groupes en terme de décès, de nouvelles crises cardiaques, de douleur dans la poitrine, d'attaque cérébrale et d'hospitalisation pour une défaillance du coeur.
Le risque de complications cardiovasculaires a diminué de 66% dans les deux groupes combinés (régime méditerranéen et de l'AHA) comparativement à un troisième groupe de 101 personnes ayant souffert d'un infarctus mais sans bénéficier ensuite de consultations avec des diététiciens, précise le Dr. Tuttle.