
Made in Italy
"Nous exigeons une politique de protection des produits alimentaires made in Italy. Un produit sur deux importé de l'étranger est une contrefaçon, et cela comporte des risques sanitaires pour le consommateur", a expliqué Massimo Gargano, membre du Conseil national de Coldiretti.
Les agriculteurs se sont rassemblés devant la Chambre des députés, le Sénat et le ministère de l'Agriculture, au lendemain d'une manifestation à Bologne (nord), considérée comme la "capitale de l'agroalimentaire" italien.
Ces manifestations visent à alerter le gouvernement sur la nécessité de renforcer la législation sur les contrefaçons et de maintenir la mention obligatoire de l'origine géographique des produits alimentaires.
Les agriculteurs sont particulièrement inquiets de l'augmentation des importations de concentré de tomate chinois qui a augmenté de 150 % au 1er trimestre et représente aujourd'hui 30 % de la production italienne, selon Coldiretti.
Selon l'organistation professionnelle, une loi d'août 2004 sur l'étiquettage des produits alimentaires "risque de perdre de son efficacité en raison de la soi-disant nécessité de s'aligner sur les dispositions de l'Union européenne qui considére la mention de l'origine des aliments comme un obstacle au libre échange et à la concurrence".
Parallèlement aux manifestations, Coldiretti et l'association Slow Food, opposée à la standardisation des aliments, ont lancé une pétition pour "défendre l'étiquetage", au niveau national comme européen.
Les agriculteurs se sont rassemblés devant la Chambre des députés, le Sénat et le ministère de l'Agriculture, au lendemain d'une manifestation à Bologne (nord), considérée comme la "capitale de l'agroalimentaire" italien.
Ces manifestations visent à alerter le gouvernement sur la nécessité de renforcer la législation sur les contrefaçons et de maintenir la mention obligatoire de l'origine géographique des produits alimentaires.
Les agriculteurs sont particulièrement inquiets de l'augmentation des importations de concentré de tomate chinois qui a augmenté de 150 % au 1er trimestre et représente aujourd'hui 30 % de la production italienne, selon Coldiretti.
Selon l'organistation professionnelle, une loi d'août 2004 sur l'étiquettage des produits alimentaires "risque de perdre de son efficacité en raison de la soi-disant nécessité de s'aligner sur les dispositions de l'Union européenne qui considére la mention de l'origine des aliments comme un obstacle au libre échange et à la concurrence".
Parallèlement aux manifestations, Coldiretti et l'association Slow Food, opposée à la standardisation des aliments, ont lancé une pétition pour "défendre l'étiquetage", au niveau national comme européen.