Le Parfumeur
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"Les plantes médicinales qui étaient à l'étude ne soignent pas l'infection au VIH", a souligné la ministre de la Santé, Angela Cifire, dans un communiqué après six mois d'essais sur 26 volontaires séropositifs.
Des herboristes prétendaient que ces plantes pouvaient soigner le sida en trois mois, mais les experts avaient décidé de mener les essais sur une plus longue période, sans que cela aboutisse à des résultats concluants, a-t-elle expliqué.
Sur 79 plantes sélectionnées par des guérisseurs traditionnels, trois seulement remplissaient les critères qualificatifs pour un essai médical complet.
Les herboristes ont réaffirmé que ces herbes pouvaient soigner le sida et demandé que les essais soient effectués sur un échantillon de malades plus vaste.
"L'échantillon était trop petit et la période pas assez longue pour un contrôle effectif des patients", a déclaré Rodwell Vongo, président de l'association des Guérisseurs traditionnels de Zambie.
La ministre a jugé qu'"il est peut-être nécessaire de mener une étude approfondie pour parvenir à comprendre comment ses herbes pourraient jouer un rôle dans la réduction de la charge virale".
"Ce qui semble intéressant réside dans le fait qu'aucun patient n'est mort ou n'a montré de taux d'infection significatif" durant les essais, a-t-elle déclaré à l'AFP.
"Cependant il n'y a pas eu de preuve empirique que la charge virale ait été réduite ou stagnante grâce aux herbes", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement zambien a consacré un budget de 1,4 milliard de kwachas (environ 340.000 dollars) à ces essais.
Le taux de prévalence du VIH-sida est de 16% en Zambie, qui compte environ 11 millions d'habitants. Le gouvernement ne fournit de traitements gratuits aux antirétroviraux (ARV) qu'à 75.000 personnes.
Le président gambien Yahya Jammeh a été récemment très critiqué pour avoir affirmé qu'il pouvait soigner le sida en quelques jours en administrant aux malades certaines plantes médicinales.
Des herboristes prétendaient que ces plantes pouvaient soigner le sida en trois mois, mais les experts avaient décidé de mener les essais sur une plus longue période, sans que cela aboutisse à des résultats concluants, a-t-elle expliqué.
Sur 79 plantes sélectionnées par des guérisseurs traditionnels, trois seulement remplissaient les critères qualificatifs pour un essai médical complet.
Les herboristes ont réaffirmé que ces herbes pouvaient soigner le sida et demandé que les essais soient effectués sur un échantillon de malades plus vaste.
"L'échantillon était trop petit et la période pas assez longue pour un contrôle effectif des patients", a déclaré Rodwell Vongo, président de l'association des Guérisseurs traditionnels de Zambie.
La ministre a jugé qu'"il est peut-être nécessaire de mener une étude approfondie pour parvenir à comprendre comment ses herbes pourraient jouer un rôle dans la réduction de la charge virale".
"Ce qui semble intéressant réside dans le fait qu'aucun patient n'est mort ou n'a montré de taux d'infection significatif" durant les essais, a-t-elle déclaré à l'AFP.
"Cependant il n'y a pas eu de preuve empirique que la charge virale ait été réduite ou stagnante grâce aux herbes", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement zambien a consacré un budget de 1,4 milliard de kwachas (environ 340.000 dollars) à ces essais.
Le taux de prévalence du VIH-sida est de 16% en Zambie, qui compte environ 11 millions d'habitants. Le gouvernement ne fournit de traitements gratuits aux antirétroviraux (ARV) qu'à 75.000 personnes.
Le président gambien Yahya Jammeh a été récemment très critiqué pour avoir affirmé qu'il pouvait soigner le sida en quelques jours en administrant aux malades certaines plantes médicinales.
