
Selon le Fonds des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), la désertification menace 1,2 milliards de personnes dans 110 pays de la planète, du fait notamment de la pauvreté et de la surexploitation des ressources naturelles.
Première manifestation de l'année internationale des déserts et de la désertification proclamée par l'ONU, la rencontre de Tunis rassemble plusieurs centaines d'experts, de scientifiques et de décideurs concernés par "l'avenir des terres sèches". En dépit des efforts déployés depuis plus d'un demi-siècle, la désertification continue d'avoir des "effets dévastateurs", comme l'a souligné le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe (UMA), le Tunisien Habib Ben Yahya.
Si l'Afrique, l'Asie et l'Amérique Latine sont "les régions les plus gravement menacées", environ 30% des Etats-Unis et de l'Espagne sont également touchés. Et parmi les populations affectées dans l'Afrique sub-saharienne, on estime que 60 millions de personnes se déplaceront vers l'Afrique du Nord et l'Europe d'ici 2020.
L'impact économique "considérable" de la dégradation des sols engendre des pertes agricoles estimées à 42 milliards de dollars (€33,4 milliards) par an, un problème "susceptible d'empirer", selon les experts. Pour Ben Yahya, seul "un élan de solidarité internationale" peut permettre "d'affronter les grandes menaces écologiques qui pèsent sur l'avenir des terres sèches, voire de l'humanité".
Ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO, la star du cinéma Claudia Cardinale a quant à elle préconisé "une révolution écologique" pour préserver "la beauté de nos déserts en péril et le futur de ses populations incertain". Pour l'actrice italienne née en Tunisie, "il incombe à la femme de transmettre les bonnes pratiques sur la conservation et le développement durable des terres sèches pour le bien des générations futures".
Les participants plancheront également sur la rareté de l'eau et sa gestion, ainsi que sur la gestion des catastrophes naturelles et des risques spécifiques aux régions arides. Les propositions visant la préservation de ces écosystèmes particulièrement vulnérables devront être soumises à un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement prévu sur ce thème en octobre 2006 en Algérie, selon le secrétaire exécutif de l'UNCCD, Hama Arba Diallo.
Première manifestation de l'année internationale des déserts et de la désertification proclamée par l'ONU, la rencontre de Tunis rassemble plusieurs centaines d'experts, de scientifiques et de décideurs concernés par "l'avenir des terres sèches". En dépit des efforts déployés depuis plus d'un demi-siècle, la désertification continue d'avoir des "effets dévastateurs", comme l'a souligné le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe (UMA), le Tunisien Habib Ben Yahya.
Si l'Afrique, l'Asie et l'Amérique Latine sont "les régions les plus gravement menacées", environ 30% des Etats-Unis et de l'Espagne sont également touchés. Et parmi les populations affectées dans l'Afrique sub-saharienne, on estime que 60 millions de personnes se déplaceront vers l'Afrique du Nord et l'Europe d'ici 2020.
L'impact économique "considérable" de la dégradation des sols engendre des pertes agricoles estimées à 42 milliards de dollars (€33,4 milliards) par an, un problème "susceptible d'empirer", selon les experts. Pour Ben Yahya, seul "un élan de solidarité internationale" peut permettre "d'affronter les grandes menaces écologiques qui pèsent sur l'avenir des terres sèches, voire de l'humanité".
Ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO, la star du cinéma Claudia Cardinale a quant à elle préconisé "une révolution écologique" pour préserver "la beauté de nos déserts en péril et le futur de ses populations incertain". Pour l'actrice italienne née en Tunisie, "il incombe à la femme de transmettre les bonnes pratiques sur la conservation et le développement durable des terres sèches pour le bien des générations futures".
Les participants plancheront également sur la rareté de l'eau et sa gestion, ainsi que sur la gestion des catastrophes naturelles et des risques spécifiques aux régions arides. Les propositions visant la préservation de ces écosystèmes particulièrement vulnérables devront être soumises à un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement prévu sur ce thème en octobre 2006 en Algérie, selon le secrétaire exécutif de l'UNCCD, Hama Arba Diallo.