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Outils de pêche non sélectifs et générateurs de déchets, les filets dérivants vont et viennent au fil de la marée. Ils peuvent couvrir une zone de plus de 14km de long et sont reliés soit à des flotteurs soit directement à un bateau. De nombreuses espèces marines sont tuées ou blessées accidentellement lorsqu'elles sont prises dans ces filets mortels.
Bien qu'illégaux, ces filets sont encore largement utilisés en Méditerranée. L'Union européenne les a pourtant interdits en 2002 et la Commission Internationale pour la Conservation du Thon d'Atlantique l'a fait en 2003 suite aux pressions exercées par le WWF.
La Commission Générale pour la pêche en Méditerranée a également interdit les filets dérivants en 2005. Toutes ces interdictions ne sont malheureusement pas respectées.
Une étude récente menée par le WWF révèle qu'au moins 177 bateaux de pêche utilisent illégalement des filets dérivants de plus de 14km de long, dans la mer d'Albore, entre le Maroc et l'Espagne. Ils servent à pêcher l'espadon destiné au marché européen. Ces pratiques sont responsables de la mort de 3600 dauphins et 23000 requins par an, uniquement dans cette zone.
"La majorité des prises de la flotte marocaine en Méditerranée étant destinée aux marchés européens, l'Union se doit de réagir et de prendre ses responsabilités en veillant à ce que l'interdiction des filets dérivants soit effectivement respectée, "déclare le Dr Sergi Tudela, Head of Fisheries au WWF-Méditerranée. "Nous demandons une fois encore à l'Union européenne qu'aucune méthode de pêche apparentée aux filets dérivants ne soit tolérée."
L'accord qui vient d'être signé entre l'Union européenne et le Maroc, l'EU-Morocco Fisheries Partnership Agreement (FPA), stipule que 119 bateaux européens (espagnols pour la plupart) pourront pêcher dans les eaux marocaines. En échange, l'Union versera au Maroc, 36 millions d'euros par an. Une partie de cet argent servira à financer l'élimination effective des filets dérivants de la flotte marocaine, la plus importante de Méditerranée.
"Cet accord est un énorme pas en avant dans l'instauration de méthodes de pêches plus responsables en Méditerranée", ajoute M. Tudela. "Le WWF s'évertue depuis des années à bannir les filets dérivants en Méditerranée, cette avancée constitue donc une belle victoire."
Bien qu'illégaux, ces filets sont encore largement utilisés en Méditerranée. L'Union européenne les a pourtant interdits en 2002 et la Commission Internationale pour la Conservation du Thon d'Atlantique l'a fait en 2003 suite aux pressions exercées par le WWF.
La Commission Générale pour la pêche en Méditerranée a également interdit les filets dérivants en 2005. Toutes ces interdictions ne sont malheureusement pas respectées.
Une étude récente menée par le WWF révèle qu'au moins 177 bateaux de pêche utilisent illégalement des filets dérivants de plus de 14km de long, dans la mer d'Albore, entre le Maroc et l'Espagne. Ils servent à pêcher l'espadon destiné au marché européen. Ces pratiques sont responsables de la mort de 3600 dauphins et 23000 requins par an, uniquement dans cette zone.
"La majorité des prises de la flotte marocaine en Méditerranée étant destinée aux marchés européens, l'Union se doit de réagir et de prendre ses responsabilités en veillant à ce que l'interdiction des filets dérivants soit effectivement respectée, "déclare le Dr Sergi Tudela, Head of Fisheries au WWF-Méditerranée. "Nous demandons une fois encore à l'Union européenne qu'aucune méthode de pêche apparentée aux filets dérivants ne soit tolérée."
L'accord qui vient d'être signé entre l'Union européenne et le Maroc, l'EU-Morocco Fisheries Partnership Agreement (FPA), stipule que 119 bateaux européens (espagnols pour la plupart) pourront pêcher dans les eaux marocaines. En échange, l'Union versera au Maroc, 36 millions d'euros par an. Une partie de cet argent servira à financer l'élimination effective des filets dérivants de la flotte marocaine, la plus importante de Méditerranée.
"Cet accord est un énorme pas en avant dans l'instauration de méthodes de pêches plus responsables en Méditerranée", ajoute M. Tudela. "Le WWF s'évertue depuis des années à bannir les filets dérivants en Méditerranée, cette avancée constitue donc une belle victoire."