Le Parfumeur
Le Parfumeur
Couverture du 4ème numéro de J.M
L'image que l'on retient souvent de ces bâtisseurs-jardiniers, c'est que ce sont des hommes. Or, que les jardiniers et amateurs de jardins soient tous des hommes est une idée reçue. L'histoire nous enseigne que derrière beaucoup de jardins passés à la postérité il y eut aussi des femmes, connues ou anonymes. En tant que créatrices, architectes, paysagistes, mécènes, protectrices de jardins, ou simplement des amatrices ayant la main verte. Elles ont été derrière de grandes réussites botaniques.
Il y a bien une tendance de l'art du jardin au féminin : recherche de variétés et de dessins nouveaux, création de nouvelles collections de plantes. Chez les femmes la primauté est donnée à l'écologie et aux couleurs tendres. Les jardins des femmes sont moins fonctionnels que ceux des hommes, qui alignent des légumes tout en se contentant de ne planter que peu d'espèces de fleurs. Une exception toutefois, les rizières entretenues par les femmes en Asie et les jardins de femmes en Afrique noire, qui sont fonctionnels et marquent la recherche de ressources complémentaires de celles recueillies par les hommes.
George Sand planta deux cèdres à la naissance de ses enfants, Maurice et Solange. Elle écrira plus tard à sa fille Solange, qui, semble-t-il ne s'intéressait pas au jardin: « Tes dédains pour la botanique sont des raisons de paresseuse ».
Dans ce numéro de « Jardins du Maroc, Jardins du Monde» nous vous invitons à découvrir quelques-uns de ces jardins de femmes d'hier et d'aujourd'hui. Des commandes de Catherine de Médicis aux jardins modernes imaginés par Yasmine Sijelmassi. « Jardins du Maroc, Jardins du Monde » a poussé pour vous les portes des jardins du Riad Denise Masson et celles de Dar Golzane. Helena Printice, artiste peintre américaine, installée à Tanger a fait de cet écrin vert son atelier. Vous découvrirez aussi la passion de Rajaâ Chbani pour le jardin.
Le jardin est aussi une affaire de couple, comme par exemple la Safranière de l'Ourika, un jardin soigné avec soin et passion. Gustave de Staël guide nos pas vers le creux du quartier Marchan à Tanger et nous propose la visite du jardin d'Ahmed et Anna Maimouni, un petit coin de paradis en bordure de l'Afrique.
Micheline Perrin crée et expose ses bijoux à la Mamounia depuis trente ans. Toutes les créations de sa dernière collection portent des noms de jardins ou de plantes. Pascale Carpentier et ses enfants, dans leur atelier situé sur la route de l'Ourika, donnent à de simples morceaux de métal des formes rondes pleines de poésie. Ils transforment la raideur de l'acier en sculptures végétales : de leurs mains agiles naissent des cactus, des nénuphars et d'autres végétaux.
Si d'autres femmes n'ont pas créé elles-mêmes de jardin, comme Vita Sackville-West, le monde botanique les a inspirées dans leurs créations artistiques ou littéraires. Le goût du végétal jalonne ainsi de nombreuses œuvres littéraires. A toutes les époques, des femmes écrivaines ont décrit des jardins réels ou imaginaires. Elles ont rédigé des textes savants sur l'univers des plantes et des jardins. Dans son ouvrage "Le goût du jardin", publié dans la collection "Le petit mercure" en 2006, Jacques Barozzi commente et présente un choix de textes sur le thème du jardin. Des textes sacrés aux œuvres contemporaines, l'auteur présente une petite anthologie sur le jardin. Parmi ces textes, le lecteur découvrira : « Les cabinets de verdure » de Madame de Sévigné, « Le goût botanique » de Georges Sand, « Une nature belle à en mourir » de Colette, «Le Nippon paradise» d'Amélie Nothomb et « Eden Vitry » de Marguerite Duras.
La rubrique Jardins du Monde vous invite à découvrir le jardin de Bomarzo en Italie et les nouvelles créations paysagères au musée des Arts Premiers à Paris.
Vous remarquerez que les rubriques Garden News, Livres et jardins ainsi que celle des Conseils pratiques se sont étoffées : c'est que nouvelles plumes sont venues enrichir notre équipe.
Il y a bien une tendance de l'art du jardin au féminin : recherche de variétés et de dessins nouveaux, création de nouvelles collections de plantes. Chez les femmes la primauté est donnée à l'écologie et aux couleurs tendres. Les jardins des femmes sont moins fonctionnels que ceux des hommes, qui alignent des légumes tout en se contentant de ne planter que peu d'espèces de fleurs. Une exception toutefois, les rizières entretenues par les femmes en Asie et les jardins de femmes en Afrique noire, qui sont fonctionnels et marquent la recherche de ressources complémentaires de celles recueillies par les hommes.
George Sand planta deux cèdres à la naissance de ses enfants, Maurice et Solange. Elle écrira plus tard à sa fille Solange, qui, semble-t-il ne s'intéressait pas au jardin: « Tes dédains pour la botanique sont des raisons de paresseuse ».
Dans ce numéro de « Jardins du Maroc, Jardins du Monde» nous vous invitons à découvrir quelques-uns de ces jardins de femmes d'hier et d'aujourd'hui. Des commandes de Catherine de Médicis aux jardins modernes imaginés par Yasmine Sijelmassi. « Jardins du Maroc, Jardins du Monde » a poussé pour vous les portes des jardins du Riad Denise Masson et celles de Dar Golzane. Helena Printice, artiste peintre américaine, installée à Tanger a fait de cet écrin vert son atelier. Vous découvrirez aussi la passion de Rajaâ Chbani pour le jardin.
Le jardin est aussi une affaire de couple, comme par exemple la Safranière de l'Ourika, un jardin soigné avec soin et passion. Gustave de Staël guide nos pas vers le creux du quartier Marchan à Tanger et nous propose la visite du jardin d'Ahmed et Anna Maimouni, un petit coin de paradis en bordure de l'Afrique.
Micheline Perrin crée et expose ses bijoux à la Mamounia depuis trente ans. Toutes les créations de sa dernière collection portent des noms de jardins ou de plantes. Pascale Carpentier et ses enfants, dans leur atelier situé sur la route de l'Ourika, donnent à de simples morceaux de métal des formes rondes pleines de poésie. Ils transforment la raideur de l'acier en sculptures végétales : de leurs mains agiles naissent des cactus, des nénuphars et d'autres végétaux.
Si d'autres femmes n'ont pas créé elles-mêmes de jardin, comme Vita Sackville-West, le monde botanique les a inspirées dans leurs créations artistiques ou littéraires. Le goût du végétal jalonne ainsi de nombreuses œuvres littéraires. A toutes les époques, des femmes écrivaines ont décrit des jardins réels ou imaginaires. Elles ont rédigé des textes savants sur l'univers des plantes et des jardins. Dans son ouvrage "Le goût du jardin", publié dans la collection "Le petit mercure" en 2006, Jacques Barozzi commente et présente un choix de textes sur le thème du jardin. Des textes sacrés aux œuvres contemporaines, l'auteur présente une petite anthologie sur le jardin. Parmi ces textes, le lecteur découvrira : « Les cabinets de verdure » de Madame de Sévigné, « Le goût botanique » de Georges Sand, « Une nature belle à en mourir » de Colette, «Le Nippon paradise» d'Amélie Nothomb et « Eden Vitry » de Marguerite Duras.
La rubrique Jardins du Monde vous invite à découvrir le jardin de Bomarzo en Italie et les nouvelles créations paysagères au musée des Arts Premiers à Paris.
Vous remarquerez que les rubriques Garden News, Livres et jardins ainsi que celle des Conseils pratiques se sont étoffées : c'est que nouvelles plumes sont venues enrichir notre équipe.
