
Jeff Pachoud (AFP/AFP/Archives)
La manière dont l'azote est émise à la suite de la décomposition des feuilles, de l'herbe et des autres végétaux est très similaire et prévisible partout dans le monde, ont constaté des chercheurs.
Leurs travaux, conduits à partir d'observations et de mesures menées pendant 10 ans dans 27 sites autour de la planète, paraissent dans la revue Science datée du 19 janvier.
Les résultats de cette étude devraient permettre de mieux comprendre la croissance des végétaux et de mesurer plus précisément le volume de CO2 qu'ils emmagasinent et émettent.
Ceci devrait conduire à de meilleures prédictions de l'impact de la décomposition de la flore sur le changement climatique, jugent ces scientifiques.
"Le volume d'azote disponible dans l'atmosphère est l'un des facteurs-clés régulant la croissance des végétaux autour de la planète, mais son rythme d'émission résultant de la décomposition des plantes est très lent", explique Mark Harmon, professeur de science forestière à l'université d'Oregon et coordinateur de cette recherche.
La décomposition des végétaux émet 2 fois plus de CO2 que la combustion de carburants fossiles (charbon et pétrole) utilisés par l'homme, précisent les chercheurs.
"Si nous voulons mieux prédire l'évolution du CO2 dans l'atmosphère et les changements climatiques, nous devons tout d'abord comprendre les processus écologiques de base", écrit Mark Harmon.
"Pour la première fois, nous avons étudié ce processus sur un nombre suffisamment grand de sites et sur une période assez longue pour vraiment comprendre ce mécanisme", ajoute-t-il.
Il y a un grand intérêt scientifique pour comprendre la manière dont l'azote est recyclé dans l'écosystème, car ce gaz -qui représente 78% du volume de l'atmosphère terrestre- joue un rôle essentiel dans la croissance de la quasi-totalité des végétaux.
En outre, la croissance des plantes est l'un des facteurs principaux affectant l'augmentation ou la réduction du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, un phénomène d'une importance grandissante avec le réchauffement climatique, soulignent les auteurs de l'étude. Le CO2 est de loin le principal gaz à effet de serre atmosphérique.
Leurs travaux, conduits à partir d'observations et de mesures menées pendant 10 ans dans 27 sites autour de la planète, paraissent dans la revue Science datée du 19 janvier.
Les résultats de cette étude devraient permettre de mieux comprendre la croissance des végétaux et de mesurer plus précisément le volume de CO2 qu'ils emmagasinent et émettent.
Ceci devrait conduire à de meilleures prédictions de l'impact de la décomposition de la flore sur le changement climatique, jugent ces scientifiques.
"Le volume d'azote disponible dans l'atmosphère est l'un des facteurs-clés régulant la croissance des végétaux autour de la planète, mais son rythme d'émission résultant de la décomposition des plantes est très lent", explique Mark Harmon, professeur de science forestière à l'université d'Oregon et coordinateur de cette recherche.
La décomposition des végétaux émet 2 fois plus de CO2 que la combustion de carburants fossiles (charbon et pétrole) utilisés par l'homme, précisent les chercheurs.
"Si nous voulons mieux prédire l'évolution du CO2 dans l'atmosphère et les changements climatiques, nous devons tout d'abord comprendre les processus écologiques de base", écrit Mark Harmon.
"Pour la première fois, nous avons étudié ce processus sur un nombre suffisamment grand de sites et sur une période assez longue pour vraiment comprendre ce mécanisme", ajoute-t-il.
Il y a un grand intérêt scientifique pour comprendre la manière dont l'azote est recyclé dans l'écosystème, car ce gaz -qui représente 78% du volume de l'atmosphère terrestre- joue un rôle essentiel dans la croissance de la quasi-totalité des végétaux.
En outre, la croissance des plantes est l'un des facteurs principaux affectant l'augmentation ou la réduction du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, un phénomène d'une importance grandissante avec le réchauffement climatique, soulignent les auteurs de l'étude. Le CO2 est de loin le principal gaz à effet de serre atmosphérique.