Le Parfumeur
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Initié en partenariat avec "Assett management" (Société Générale - France), ce fonds dénommé "Olea Capital" financera des projets industriels intégrés dont la taille dépasse 400 hectares, a confié à la MAP,Abdellah Saïdi, chef du département de la filière végétale au CAM, en marge du "premier forum d'investissement dans l'olive", qui se tient jeudi et vendredi à Skhirate.
Doté de structures de gestion des projets, ce fonds vient renforcer le dispositif de financement classique du CAM.
En effet, le CAM finance jusqu'à 80 pc du coût des projets oléicoles, avec un pré-financement du soutien de l'Etat dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA). Cela va de l'amont agricole jusqu'à la commercialisation de la production.
Les financements bénéficient aussi bien aux fellahs disposant de petites exploitations dans le cadre de groupements, qu'aux industriels et agriculteurs désirant investir dans la création de vergers industriels modernes ou pour l'amélioration de vergers existants.
Le CAM vise, à travers l'organisation de ce Forum, à "mettre à la disposition des agriculteurs et des personnes désirant investir dans le secteur, ses conseillers qui étudieront les projets proposés, conseilleront et présenteront des formules de financement personnalisées", peut-on lire dans la fiche de présentation de cet espace d'affaires.
Pour leur assurer un service complet, la Banque a fait appel à différents intervenants de la filière oléicoles (pépiniéristes, fournisseurs de matériel, de fertilisants et services).
"L'expérience italienne d'organisation de la production d'huile d'olives de qualité", "l'expérience espagnole : évolution et organisation", "les acquis de l'amélioration variétale de l'olivier au Maroc", "la qualité de l'huile d'olives marocaine, traçabilité et certification" et "le Business Plan en oléiculture", sont les principaux ateliers programmés en marge de cette rencontre, à laquelle prennent part des opérateurs économiques, des agriculteurs et chercheurs du Maroc et de l'étranger.
La superficie oléicole nationale au titre de la campagne 2005-2006 devrait atteindre 600.000 ha contre 590.000 ha lors de la campagne précédente.
Selon un document du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, cette extension est le résultat des programmes de plantation conduits en partenariat avec l'Agence de développement du Nord (3.000 ha), des réalisations bénéficiant de la prime à l'investissement (2.000 ha) dans les zones marginales et déshéritées (2.000 ha) et dans le cadre des programmes de mise en valeur du bour (1.000 ha), ainsi que des plantations réalisées par les agriculteurs sans recourir au soutien de l'Etat (près de 2.000 ha).
La production prévisionnelle au titre de l'actuelle campagne devrait atteindre 700.000 tonnes d'olives, soit une hausse de 40 pc par rapport à la campagne 2004-2005. Elle donnerait lieu à 90.000 tonnes d'olives de table industrielles (+12, pc) et 70.000 tonnes d'huile (+40 pc). Quelque 75 pc de la production nationale d'olives sont destinés à la trituration et le reste à la conserve.
La transformation des olives se fait par 302 unités industrielles modernes d'une capacité globale de 600.000 tonnes, dont 470.000 T pour la trituration et 130.000 T pour la conserve, auxquelles s'ajoutent 16.000 maasras d'une capacité d'extraction estimée à 170.000 T.
Le potentiel d'extension de l'oliveraie nationale mobilisable à l'horizon 2010, identifié dans le cadre d'une étude réalisée par la FAO en 1988, est évalué à 500.000 ha. Ce potentiel concerne 120.000 ha (24 pc en irrigué et 380.000 ha (76 pc) en bour). Pour ce qui est de la réhabilitation, le potentiel identifié porte uniquement sur les oliveraies où les interventions d'intensification se traduiraient par une amélioration notable des performances, et ce au moindre coût.
Sur cette base, le potentiel améliorable dégagé est évalué à 260.000 ha (52 pc du patrimoine existant), intéressant 100.000 ha en bour et 160.000 ha en irrigation d'appoint.
Doté de structures de gestion des projets, ce fonds vient renforcer le dispositif de financement classique du CAM.
En effet, le CAM finance jusqu'à 80 pc du coût des projets oléicoles, avec un pré-financement du soutien de l'Etat dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA). Cela va de l'amont agricole jusqu'à la commercialisation de la production.
Les financements bénéficient aussi bien aux fellahs disposant de petites exploitations dans le cadre de groupements, qu'aux industriels et agriculteurs désirant investir dans la création de vergers industriels modernes ou pour l'amélioration de vergers existants.
Le CAM vise, à travers l'organisation de ce Forum, à "mettre à la disposition des agriculteurs et des personnes désirant investir dans le secteur, ses conseillers qui étudieront les projets proposés, conseilleront et présenteront des formules de financement personnalisées", peut-on lire dans la fiche de présentation de cet espace d'affaires.
Pour leur assurer un service complet, la Banque a fait appel à différents intervenants de la filière oléicoles (pépiniéristes, fournisseurs de matériel, de fertilisants et services).
"L'expérience italienne d'organisation de la production d'huile d'olives de qualité", "l'expérience espagnole : évolution et organisation", "les acquis de l'amélioration variétale de l'olivier au Maroc", "la qualité de l'huile d'olives marocaine, traçabilité et certification" et "le Business Plan en oléiculture", sont les principaux ateliers programmés en marge de cette rencontre, à laquelle prennent part des opérateurs économiques, des agriculteurs et chercheurs du Maroc et de l'étranger.
La superficie oléicole nationale au titre de la campagne 2005-2006 devrait atteindre 600.000 ha contre 590.000 ha lors de la campagne précédente.
Selon un document du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, cette extension est le résultat des programmes de plantation conduits en partenariat avec l'Agence de développement du Nord (3.000 ha), des réalisations bénéficiant de la prime à l'investissement (2.000 ha) dans les zones marginales et déshéritées (2.000 ha) et dans le cadre des programmes de mise en valeur du bour (1.000 ha), ainsi que des plantations réalisées par les agriculteurs sans recourir au soutien de l'Etat (près de 2.000 ha).
La production prévisionnelle au titre de l'actuelle campagne devrait atteindre 700.000 tonnes d'olives, soit une hausse de 40 pc par rapport à la campagne 2004-2005. Elle donnerait lieu à 90.000 tonnes d'olives de table industrielles (+12, pc) et 70.000 tonnes d'huile (+40 pc). Quelque 75 pc de la production nationale d'olives sont destinés à la trituration et le reste à la conserve.
La transformation des olives se fait par 302 unités industrielles modernes d'une capacité globale de 600.000 tonnes, dont 470.000 T pour la trituration et 130.000 T pour la conserve, auxquelles s'ajoutent 16.000 maasras d'une capacité d'extraction estimée à 170.000 T.
Le potentiel d'extension de l'oliveraie nationale mobilisable à l'horizon 2010, identifié dans le cadre d'une étude réalisée par la FAO en 1988, est évalué à 500.000 ha. Ce potentiel concerne 120.000 ha (24 pc en irrigué et 380.000 ha (76 pc) en bour). Pour ce qui est de la réhabilitation, le potentiel identifié porte uniquement sur les oliveraies où les interventions d'intensification se traduiraient par une amélioration notable des performances, et ce au moindre coût.
Sur cette base, le potentiel améliorable dégagé est évalué à 260.000 ha (52 pc du patrimoine existant), intéressant 100.000 ha en bour et 160.000 ha en irrigation d'appoint.
