
Le CO2 est l'un des principaux gaz à effet de serre
L'idée est de capter le dioxyde de carbone émis par les fumées des centrales thermiques traditionnelles et autres cimenteries, de le transporter et de l'enfouir sous terre, dans d'anciens gisements de pétrole ou de charbon, ou au fond des océans.
Une fois enterré, le CO2, un des principaux gaz à effet de serre, ne peut plus contribuer au réchauffement climatique.
"Cela fait partie des options" retenues par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) réuni à Bangkok depuis lundi pour étudier les moyens d'atténuer le changement climatique, indique Renaud Crassous, du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired - Cnrs).
Cette technologie, encore expérimentale, permettrait d'économiser environ 35% des émissions de CO2 de la sidérurgie, des cimenteries et des centrales électriques, qui représentaient en 2004 quelque 29 milliards de tonnes de CO2, précise M. Crassous qui participe aux négociations actuelles.
La faisabilité technique et économique à grande échelle de la filière reste à prouver. Le coût du captage du CO2 doit être réduit afin de rendre l'opération rentable pour les industries concernées.
De leur côté, certaines organisations écologistes dénoncent les risques de fuites du CO2, craignant que des bulles de gaz ne remontent à la surface par des fissures.
"Des fuites brutales de CO2 peuvent être fatales même si le dioxyde de carbone n'est pas en soi un poison", souligne Greenpeace dans un rapport sur les énergies renouvelables. "Des concentrations de CO2 de 7 à 8% dans l'air peuvent provoquer la mort par étouffement au bout de 30 à 60 minutes", selon ce rapport, qui rappelle qu'en outre, cette technologie ne devrait pas être disponible avant 2020.
Une fois enterré, le CO2, un des principaux gaz à effet de serre, ne peut plus contribuer au réchauffement climatique.
"Cela fait partie des options" retenues par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) réuni à Bangkok depuis lundi pour étudier les moyens d'atténuer le changement climatique, indique Renaud Crassous, du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired - Cnrs).
Cette technologie, encore expérimentale, permettrait d'économiser environ 35% des émissions de CO2 de la sidérurgie, des cimenteries et des centrales électriques, qui représentaient en 2004 quelque 29 milliards de tonnes de CO2, précise M. Crassous qui participe aux négociations actuelles.
La faisabilité technique et économique à grande échelle de la filière reste à prouver. Le coût du captage du CO2 doit être réduit afin de rendre l'opération rentable pour les industries concernées.
De leur côté, certaines organisations écologistes dénoncent les risques de fuites du CO2, craignant que des bulles de gaz ne remontent à la surface par des fissures.
"Des fuites brutales de CO2 peuvent être fatales même si le dioxyde de carbone n'est pas en soi un poison", souligne Greenpeace dans un rapport sur les énergies renouvelables. "Des concentrations de CO2 de 7 à 8% dans l'air peuvent provoquer la mort par étouffement au bout de 30 à 60 minutes", selon ce rapport, qui rappelle qu'en outre, cette technologie ne devrait pas être disponible avant 2020.