
L'offensive de grande envergure, qui a démarré durant la première semaine de juin courant, vise à préserver l'acquis ''Province sans cannabis'', réalisé avec succès durant la campagne précédente (2005). Ce fut une vaste opération,qui avait permis la destruction de toutes les cultures de cannabis dans la province, soit une étendue de 3.765 ha. Après d'intenses opérations de sensibilisation menées auprès des agriculteurs des localités montagneuses pour les dissuader de reprendre la culture de la plante prohibée, les autorités locales sont passées à l'acte, le 6 juin courant, pour sévir contre les réfractaires.
Comme pour la campagne précédente, un poste de commandement (PC) s'est installé dans cette région montagneuse à proximité des zones qui ont vu réapparaître des champs de cannabis. Dans le soucis de tout faire dans la légalité, un représentant du parquet dresse un constat de culture prohibée et ordonne sa destruction immédiate. Une importante logistique a été mobilisée pour raser les champs de kif. 90 ouvriers et une vingtaine de tracteurs et niveleuses investissent les champs immédiatement après constat et ordre du parquet. Des opérations non-stop qui se sont déroulées sans heurts ni incidents.
Les réfractaires sont conscients de l'illégalité de ces cultures, grâce aux campagnes de sensibilisation et, dans les opérations de destruction, il n'y a eu aucune exception qui pourrait provoquer un quelconque mécontentement ou des protestations de la part des propriétaires des cultures clandestines,explique un responsable du PC. Jusqu'à mardi, la logistique mobilisée a investi des centaines de lopins de terre et balayé 1.065 ha de cannabis et 6,5 hectares de tabac, précise-t-on de même source. Les opérations de destruction de la culture prohibée ont concerné jusqu'à présent les communes rurales de Beni Gorfet, Zaaroura, Ayacha, Rissana, Tatoft, Boujediane et El-Qola.
Des dizaines de douars sont concernés. Le choix du mois de juin pour lancer l'opération s'explique par le fait que la plante est presque parvenue à maturité. Pour la destruction des champs, l'on a opté pour le moyen mécanique, les opérations d'épandage aérien des herbicides s'étant avérées inefficaces contre la robuste plante, qui atteint parfois les deux mètres à l'issue d'une campagne particulièrement pluvieuse.
Même constat pour l'incinération : le feu ne prend pas dans les plantations de kif gorgées d'eau au plus fort de leur croissance, explique-t-on sur les lieux. Une grande partie de ces cultures prohibées sont pratiquées sur des terres des domaines forestier et fluvial. Une véritable agriculture clandestine. Il s'agit souvent de cultures sur petits lopins de terre en terrasses dans les reliefs de cette zone montagneuse d'accès très difficile.
Pour l'opération, la principale difficulté est de faire parvenir les engins sur ces champs perchés sur les reliefs où aménagés au creux des ravins. Se frayer un passage vers ces champs est une tâche particulièrement ardue et laborieuse sous un soleil de plomb et une fine poussière étouffante. Les responsables de l'opération assurent que l'objectif est de raser tous les champs, sans exception aucune. L'exploit de ''Province sans cannabis'' sera sans nul doute réédité cette année, selon les autorités locales de Larache.
La stratégie de lutte contre la culture du cannabis étant accompagnée d'un programme d'aide au développement local dans le cadre et l'esprit de l'Initiative Royale pour le Développement Humain (INDH), les autorités locales ont déjà procédé à la distribution de caprins et d'outillages pour des élevages modernes. L'opération, à laquelle prennent part plusieurs partenaires locaux, se poursuivra dans les prochains jours au profit des communes rurales concernées par la lutte contre le cannabis.
En parcourant la région, la reconversion à des cultures vivrières, et même rentables, apparaît comme une option réaliste et réalisable pour les populations de ces localités. Les agriculteurs qui ont préféré recourir aux cultures de substitution s'attendent à de bonnes récoltes cette année. L'Etat des cultures céréalières (blé et orge), des légumineuses, des fruits de saison et des arbres fruitiers promet de récompenser les efforts des agriculteurs par des récoltes généreuses. Quant aux réfractaires, qui se sont aventurés, cette année encore, à investir dans la culture prohibée, ils vont devoir subir une deuxième campagne
sans récolte.
C'est à eux de tirer la leçon que la volonté d'éradiquer la culture prohibée est irréversible et qu'il ne s'agit guère d'une campagne passagère, affirme un responsable. De quoi rassurer sur le succès de l'opération et la pérennité de ses résultats. Les chiffres fournis par les responsables de la province sont de nature à étayer cette perspective. Depuis la première opération de juin 2005, les cultures de cannabis ont régressé cette année de 82 pc par rapport aux superficies constatées lors des campagnes pluvieuses. L'on est ainsi en mesure d'espérer que la prochaine campagne agricole dans la région soit totalement ''clean'', confient les responsables de l'opération.
Comme pour la campagne précédente, un poste de commandement (PC) s'est installé dans cette région montagneuse à proximité des zones qui ont vu réapparaître des champs de cannabis. Dans le soucis de tout faire dans la légalité, un représentant du parquet dresse un constat de culture prohibée et ordonne sa destruction immédiate. Une importante logistique a été mobilisée pour raser les champs de kif. 90 ouvriers et une vingtaine de tracteurs et niveleuses investissent les champs immédiatement après constat et ordre du parquet. Des opérations non-stop qui se sont déroulées sans heurts ni incidents.
Les réfractaires sont conscients de l'illégalité de ces cultures, grâce aux campagnes de sensibilisation et, dans les opérations de destruction, il n'y a eu aucune exception qui pourrait provoquer un quelconque mécontentement ou des protestations de la part des propriétaires des cultures clandestines,explique un responsable du PC. Jusqu'à mardi, la logistique mobilisée a investi des centaines de lopins de terre et balayé 1.065 ha de cannabis et 6,5 hectares de tabac, précise-t-on de même source. Les opérations de destruction de la culture prohibée ont concerné jusqu'à présent les communes rurales de Beni Gorfet, Zaaroura, Ayacha, Rissana, Tatoft, Boujediane et El-Qola.
Des dizaines de douars sont concernés. Le choix du mois de juin pour lancer l'opération s'explique par le fait que la plante est presque parvenue à maturité. Pour la destruction des champs, l'on a opté pour le moyen mécanique, les opérations d'épandage aérien des herbicides s'étant avérées inefficaces contre la robuste plante, qui atteint parfois les deux mètres à l'issue d'une campagne particulièrement pluvieuse.
Même constat pour l'incinération : le feu ne prend pas dans les plantations de kif gorgées d'eau au plus fort de leur croissance, explique-t-on sur les lieux. Une grande partie de ces cultures prohibées sont pratiquées sur des terres des domaines forestier et fluvial. Une véritable agriculture clandestine. Il s'agit souvent de cultures sur petits lopins de terre en terrasses dans les reliefs de cette zone montagneuse d'accès très difficile.
Pour l'opération, la principale difficulté est de faire parvenir les engins sur ces champs perchés sur les reliefs où aménagés au creux des ravins. Se frayer un passage vers ces champs est une tâche particulièrement ardue et laborieuse sous un soleil de plomb et une fine poussière étouffante. Les responsables de l'opération assurent que l'objectif est de raser tous les champs, sans exception aucune. L'exploit de ''Province sans cannabis'' sera sans nul doute réédité cette année, selon les autorités locales de Larache.
La stratégie de lutte contre la culture du cannabis étant accompagnée d'un programme d'aide au développement local dans le cadre et l'esprit de l'Initiative Royale pour le Développement Humain (INDH), les autorités locales ont déjà procédé à la distribution de caprins et d'outillages pour des élevages modernes. L'opération, à laquelle prennent part plusieurs partenaires locaux, se poursuivra dans les prochains jours au profit des communes rurales concernées par la lutte contre le cannabis.
En parcourant la région, la reconversion à des cultures vivrières, et même rentables, apparaît comme une option réaliste et réalisable pour les populations de ces localités. Les agriculteurs qui ont préféré recourir aux cultures de substitution s'attendent à de bonnes récoltes cette année. L'Etat des cultures céréalières (blé et orge), des légumineuses, des fruits de saison et des arbres fruitiers promet de récompenser les efforts des agriculteurs par des récoltes généreuses. Quant aux réfractaires, qui se sont aventurés, cette année encore, à investir dans la culture prohibée, ils vont devoir subir une deuxième campagne
sans récolte.
C'est à eux de tirer la leçon que la volonté d'éradiquer la culture prohibée est irréversible et qu'il ne s'agit guère d'une campagne passagère, affirme un responsable. De quoi rassurer sur le succès de l'opération et la pérennité de ses résultats. Les chiffres fournis par les responsables de la province sont de nature à étayer cette perspective. Depuis la première opération de juin 2005, les cultures de cannabis ont régressé cette année de 82 pc par rapport aux superficies constatées lors des campagnes pluvieuses. L'on est ainsi en mesure d'espérer que la prochaine campagne agricole dans la région soit totalement ''clean'', confient les responsables de l'opération.