
Luiz Inacio Lula da Silva soulève une bouteille de H-BIO le 20 juin 2006 près de Curitiba
Une série de tests industriels a démarré mardi à la raffinerie Getulio Vargas de la compagnie Petrobras, située près de Curitiba dans l'Etat du Parana (sud), en présence du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et de journalistes.
La nouvelle technologie H-Bio consiste à traiter ensemble des huiles végétales -en l'occurrence de soja- et des produits issus de la distillation du pétrole dans une unité de raffinage, dite d'hydrotraitement à l'hydrogène.
A l'arrivée on obtient un diesel de meilleure qualité, à moindre teneur en soufre et qui n'impose aucune modification aux moteurs, assurent les responsables de Petrobras.
"Nous allons +planter+ du diesel et réduire les importations", a déclaré à la presse le président de Petrobras Sergio Gabrielli, pour qui "ce projet apporte au Brésil une nouvelle source renouvelable d'approvisionnement en diesel".
"En dix huit mois, nous avons développé une nouvelle technolologie capable d'utiliser de l'huile végétale pour fabriquer du diesel, dans lequel le pays n'est pas encore autosuffisant", a-t-il souligné. Le Brésil est parvenu cette année à l'autosuffisance en termes de pétrole brut.
Les conclusions économiques sont "positives": le diesel H-Bio est "moins cher" que son équivalent classique, a affirmé Paulo Roberto Costa, directeur de l'approvisionnement, sans citer de chiffres.
Dans un premier temps (2006-2007), Petrobras veut mélanger 256.000 m3 par an d'huile de soja avec des produits pétroliers dans trois raffineries. Cela lui permettra de réduire de 15% ses importations de diesel et de réaliser une économie de 145 millions de dollars. L'investissement pour adapter les installations existantes à l'introduction d'huile végétale est de 38 millions de dollars.
En 2008, les quantités d'huile végétale incorporées passeront à 425.000 m3 et les importations de diesel seront réduites d'un quart pour une économie de 240 millions de dollars. Des investissements de 23 millions de dollars sont prévus dans deux raffineries supplémentaires.
Par rapport au diesel consommé au Brésil, les volumes H-Bio resteront modestes, de l'ordre de 1 à 1,5% du total, a précisé M. Costa "Nous avons les moyens de croître beaucoup", a-t-il estimé. Le pourcentage d'huile végétale traité avec les produits pétroliers pourra varier mais ne devrait pas dépasser 18%.
Pour les responsables de Petrobras, le diesel H-Bio et le biodiesel sont "complémentaires". Contrairement au procédé H-Bio, le biodiesel est additionné au diesel après raffinage. Dès 2008, le diesel vendu à la pompe devra inclure 2% de biodiesel, un pourcentage qui passera à 5% en 2012.
Le Brésil s'est lancé l'an dernier dans la production de biodiesel à partir d'huiles de ricin, de palme ou de coton, avec l'ambition de développer l'agriculture familiale dans les régions pauvres du nord et du nord est.
Le géant sud-américain est déjà le premier producteur et exportateur mondial d'éthanol carburant à base de canne à sucre, grâce au développement de voitures roulant aussi bien à l'essence qu'à l'alcool.
Pour les producteurs de soja, dont les exportations souffrent de l'appréciation du real brésilien face au dollar et des fluctuations des cours, le programme offre un nouveau débouché. Lors de la première phase, le diesel H-Bio absorbera l'équivalent de 9,8% des exportations totales d'huile de soja, puis de 16,4% en 2008.
"Avec l'introduction de soja dans le diesel H-Bio, nous avons la possibilité de créer un marché de régulation" des prix du soja, a ainsi estimé le président Lula.
La nouvelle technologie H-Bio consiste à traiter ensemble des huiles végétales -en l'occurrence de soja- et des produits issus de la distillation du pétrole dans une unité de raffinage, dite d'hydrotraitement à l'hydrogène.
A l'arrivée on obtient un diesel de meilleure qualité, à moindre teneur en soufre et qui n'impose aucune modification aux moteurs, assurent les responsables de Petrobras.
"Nous allons +planter+ du diesel et réduire les importations", a déclaré à la presse le président de Petrobras Sergio Gabrielli, pour qui "ce projet apporte au Brésil une nouvelle source renouvelable d'approvisionnement en diesel".
"En dix huit mois, nous avons développé une nouvelle technolologie capable d'utiliser de l'huile végétale pour fabriquer du diesel, dans lequel le pays n'est pas encore autosuffisant", a-t-il souligné. Le Brésil est parvenu cette année à l'autosuffisance en termes de pétrole brut.
Les conclusions économiques sont "positives": le diesel H-Bio est "moins cher" que son équivalent classique, a affirmé Paulo Roberto Costa, directeur de l'approvisionnement, sans citer de chiffres.
Dans un premier temps (2006-2007), Petrobras veut mélanger 256.000 m3 par an d'huile de soja avec des produits pétroliers dans trois raffineries. Cela lui permettra de réduire de 15% ses importations de diesel et de réaliser une économie de 145 millions de dollars. L'investissement pour adapter les installations existantes à l'introduction d'huile végétale est de 38 millions de dollars.
En 2008, les quantités d'huile végétale incorporées passeront à 425.000 m3 et les importations de diesel seront réduites d'un quart pour une économie de 240 millions de dollars. Des investissements de 23 millions de dollars sont prévus dans deux raffineries supplémentaires.
Par rapport au diesel consommé au Brésil, les volumes H-Bio resteront modestes, de l'ordre de 1 à 1,5% du total, a précisé M. Costa "Nous avons les moyens de croître beaucoup", a-t-il estimé. Le pourcentage d'huile végétale traité avec les produits pétroliers pourra varier mais ne devrait pas dépasser 18%.
Pour les responsables de Petrobras, le diesel H-Bio et le biodiesel sont "complémentaires". Contrairement au procédé H-Bio, le biodiesel est additionné au diesel après raffinage. Dès 2008, le diesel vendu à la pompe devra inclure 2% de biodiesel, un pourcentage qui passera à 5% en 2012.
Le Brésil s'est lancé l'an dernier dans la production de biodiesel à partir d'huiles de ricin, de palme ou de coton, avec l'ambition de développer l'agriculture familiale dans les régions pauvres du nord et du nord est.
Le géant sud-américain est déjà le premier producteur et exportateur mondial d'éthanol carburant à base de canne à sucre, grâce au développement de voitures roulant aussi bien à l'essence qu'à l'alcool.
Pour les producteurs de soja, dont les exportations souffrent de l'appréciation du real brésilien face au dollar et des fluctuations des cours, le programme offre un nouveau débouché. Lors de la première phase, le diesel H-Bio absorbera l'équivalent de 9,8% des exportations totales d'huile de soja, puis de 16,4% en 2008.
"Avec l'introduction de soja dans le diesel H-Bio, nous avons la possibilité de créer un marché de régulation" des prix du soja, a ainsi estimé le président Lula.