
Deux chasseurs cagoulés ont déployé une banderole en faveur de la chasse à la tourterelle à Lesparre le 7 mai 2006
Le phénomène est en perte de vitesse", a déclaré M. Bougrain-Dubourg qui a parcouru, pour la 23e année consécutive, le nord du Médoc, là où les chasseurs avaient pris l'habitude de chasser la tourterelle à partir du 1er mai.
"On a mis près de vingt ans à mettre un terme à l'incendie", a poursuivi le président de la LPO, joint par téléphone.
"Il reste quelques braises et je crois qu'il faut être très attentif", a toutefois indiqué M. Bougrain-Dubourg qui vient chaque année défendre le respect de la législation européenne sur les migrateurs face aux partisans des "traditions".
Contrairement aux précédentes années, le président de la LPO n'était pas venu le 1er mai. Souvent pris à partie par des chasseurs, il a expliqué avoir attendu une semaine pour constater les "effets" du dispositif promis par le ministère de l'Ecologie.
Aucun incident n'a été signalé dimanche à l'exception que quelques pétards jetés en direction du défenseur des oiseaux par des petits groupes d'hommes en tenue de chasse mais sans armes.
Le parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) de la Gironde avait appelé les chasseurs à ignorer la visite du président de la LPO pour "ne pas faire de la publicité à un homme qui refuse le dialogue".
Sur son parcours, M. Bougrain-Dubourg a quand même rencontré une quinzaine d'élus ceints de leurs écharpes tricolores.
"Je leur ai indiqué que contrairement à ce qu'on laisse croire il n'est pas envisageable qu'il puisse y avoir une dérogation sur la chasse à la tourterelle", a déclaré M. Bougrain-Dubourg, rappelant que "plusieurs ministres ont tenté d'intervenir à Bruxelles et qu'aujourd'hui les choses sont claires".
Le président de la LPO a achevé son traditionnel pèlerinage en Médoc par la visite d'une station de comptage des migrateurs à la pointe de Graves, à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde.
"On a compté un peu plus de 5.000 tourterelles jusqu'à aujourd'hui alors que les années précédentes, avant le 1er mai, il y avait déjà pas loin de 7 à 8.000 tourterelles qui étaient passés", s'est inquiété M. Bougrain-Dubourg.
Le président de la LPO a avancé une possible "fragilité de l'espèce" ou des "conditions climatiques" pour expliquer cette baisse du nombre de ces oiseaux.
"On a mis près de vingt ans à mettre un terme à l'incendie", a poursuivi le président de la LPO, joint par téléphone.
"Il reste quelques braises et je crois qu'il faut être très attentif", a toutefois indiqué M. Bougrain-Dubourg qui vient chaque année défendre le respect de la législation européenne sur les migrateurs face aux partisans des "traditions".
Contrairement aux précédentes années, le président de la LPO n'était pas venu le 1er mai. Souvent pris à partie par des chasseurs, il a expliqué avoir attendu une semaine pour constater les "effets" du dispositif promis par le ministère de l'Ecologie.
Aucun incident n'a été signalé dimanche à l'exception que quelques pétards jetés en direction du défenseur des oiseaux par des petits groupes d'hommes en tenue de chasse mais sans armes.
Le parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) de la Gironde avait appelé les chasseurs à ignorer la visite du président de la LPO pour "ne pas faire de la publicité à un homme qui refuse le dialogue".
Sur son parcours, M. Bougrain-Dubourg a quand même rencontré une quinzaine d'élus ceints de leurs écharpes tricolores.
"Je leur ai indiqué que contrairement à ce qu'on laisse croire il n'est pas envisageable qu'il puisse y avoir une dérogation sur la chasse à la tourterelle", a déclaré M. Bougrain-Dubourg, rappelant que "plusieurs ministres ont tenté d'intervenir à Bruxelles et qu'aujourd'hui les choses sont claires".
Le président de la LPO a achevé son traditionnel pèlerinage en Médoc par la visite d'une station de comptage des migrateurs à la pointe de Graves, à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde.
"On a compté un peu plus de 5.000 tourterelles jusqu'à aujourd'hui alors que les années précédentes, avant le 1er mai, il y avait déjà pas loin de 7 à 8.000 tourterelles qui étaient passés", s'est inquiété M. Bougrain-Dubourg.
Le président de la LPO a avancé une possible "fragilité de l'espèce" ou des "conditions climatiques" pour expliquer cette baisse du nombre de ces oiseaux.