Le Parfumeur
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Dans un rapport publié à l'occasion du débat national sur l'eau organisé les 26 et 27 février à Beni Mellal, l'agence explique la faiblesse des retenues au déficit pluviométrique enregistré pendant la période s'étendant de septembre 2006 à février 2007, ainsi qu'à la succession des périodes de sécheresse durant les 25 dernières années.
Selon l'agence, les barrages Al-Massira (Settat) et Ahmed Hansali (Beni Mellal) sont les plus déficitaires avec un taux de remplissage ne dépassant pas 22%.
L'agence s'inquiète à cet égard de la baisse de la pluviométrie, puisque la pluviométrie moyenne, durant la même période, était de 150 mm, contre 500 mm comme moyenne annuelle.
De même, les apports en eau enregistrés durant la même période au niveau des barrages sont évalués à 1535 millions de m3, soit un déficit de 50% par rapport à la moyenne annuelle.
Quant aux lâchers des barrages, ils ont atteint 693 millions de m3, dont 568 millions de m3 pour l'irrigation. Le reste a été réservé à l'alimentation en eau potable et industrielle au profit de la zone côtière se situant entre les villes de Casablanca, Safi et Marrakech.
Selon l'agence, les barrages Al-Massira (Settat) et Ahmed Hansali (Beni Mellal) sont les plus déficitaires avec un taux de remplissage ne dépassant pas 22%.
L'agence s'inquiète à cet égard de la baisse de la pluviométrie, puisque la pluviométrie moyenne, durant la même période, était de 150 mm, contre 500 mm comme moyenne annuelle.
De même, les apports en eau enregistrés durant la même période au niveau des barrages sont évalués à 1535 millions de m3, soit un déficit de 50% par rapport à la moyenne annuelle.
Quant aux lâchers des barrages, ils ont atteint 693 millions de m3, dont 568 millions de m3 pour l'irrigation. Le reste a été réservé à l'alimentation en eau potable et industrielle au profit de la zone côtière se situant entre les villes de Casablanca, Safi et Marrakech.
D'autre part, l'agence estime que la situation des nappes souterraines dans la zone fait apparaître que les ressources en eau pourraient "être compromises" à moyen terme en raison de leurs vulnérabilités dues aux prélèvements excessifs et à la pollution.
De même, les indicateurs relatifs à la baisse du niveau piézométrique, à la réduction et à l'abandon des superficies irriguées à partir des eaux souterraines dans plusieurs zones témoignent de l'ampleur des problèmes que connaissent ces nappes.
Face à cette situation, l'agence appelle à des actions de valorisation et d'économie d'eau, à la solidarité avec les bassins de Sebou et Bouregreg, soulignant que la possibilité de transfert d'eau pour assurer un équilibre entre ces bassins, et ceux du nord vers le bassin d'Oum Er Rabia sera examinée dans le cadre de l'étude du plan directeur d'aménagement intégré des ressources en eau.
L'agence avertit, également, qu'en raison de la réduction de la pluviométrique et de la surexploitation des nappes souterraines, la baisse des niveaux piézométriques risquerait d'entraîner un tarissement des puits et forages exploités pour l'eau potable et l'irrigation, notamment dans les nappes de Tadla et des zones côtières.
Elle met en garde aussi contre le phénomène de l'envasement des retenues des barrages qui a des conséquences directes sur les volumes régularisés, les performances des barrages, la capacité de laminage de crues, la sécurité des barrages et des ouvrages ainsi que sur les infrastructures à proximité.
La zone relevant de l'agence compte 15 barrages et s'étend sur une superficie de 48.070 km2, soit 7% de la superficie du Royaume. Cette zone couvre totalement ou partiellement les provinces de Beni Mellal, Azilal, Khénifra, Settat, Khouribga, El Kalaa Des Sraghna, El Jadida et Safi.
