
La rosa damaskina, plante aromatique de la vallée du Dadès
La rose à parfum est cultivée dans plusieurs régions du monde, notamment dans le midi de la France, en Bulgarie, au Pakistan et en Inde. Seulement, la rosa damaskina est identique à la rose de Damas et du sud algérien. Cette plante, cultivée au sud du haut Atlas entre chaînes des M'Gouna et l'Anti-Atlas, s'étend sur le long des seguias sur une superficie totale de 3.200 km linéaire.
La multiplication s'effectue par drageons que l'on prélève sur les plants les plus sains. Quant à la cueillette, elle dure près de 25 jours pour une récolte qui atteint en moyen 3.000 tonnes de roses fraîches par an, soit une valeur pécuniaire de 30 millions de dh. A cette fin, l'ORMVA a veillé à la fertilisation et à la protection phytosanitaire, dans la mesure où les tailles tardives ont permis d'améliorer les rendements et de retarder la floraison de
deux semaines, ce qui permet à la première et à la deuxième génération d'échapper aux gelées printanières fréquentes dans la région.
Il a été procédé également à la promotion d'un essai de rosier sous serre et à la création d'une roseraie moderne sur 100 ha pour la production de la rose biologique. Pour la promotion de ce produit, il a fallu aussi accompagner les agriculteurs et les encadrer au sein d'une coopérative "Arrachad" qui compte actuellement environ 500 adhérents. Il a fallu également encourager les jeunes promoteurs pour la création de petites unités de distillation de l'eau de rose et enfin la préparation d'un projet de création d'un "village de la rose à parfum" en partenariat avec l'association de "l'Oasis la rose en France".
La multiplication s'effectue par drageons que l'on prélève sur les plants les plus sains. Quant à la cueillette, elle dure près de 25 jours pour une récolte qui atteint en moyen 3.000 tonnes de roses fraîches par an, soit une valeur pécuniaire de 30 millions de dh. A cette fin, l'ORMVA a veillé à la fertilisation et à la protection phytosanitaire, dans la mesure où les tailles tardives ont permis d'améliorer les rendements et de retarder la floraison de
deux semaines, ce qui permet à la première et à la deuxième génération d'échapper aux gelées printanières fréquentes dans la région.
Il a été procédé également à la promotion d'un essai de rosier sous serre et à la création d'une roseraie moderne sur 100 ha pour la production de la rose biologique. Pour la promotion de ce produit, il a fallu aussi accompagner les agriculteurs et les encadrer au sein d'une coopérative "Arrachad" qui compte actuellement environ 500 adhérents. Il a fallu également encourager les jeunes promoteurs pour la création de petites unités de distillation de l'eau de rose et enfin la préparation d'un projet de création d'un "village de la rose à parfum" en partenariat avec l'association de "l'Oasis la rose en France".