Un carnet de route marque des étapes, des pauses, témoigne de parcours et d’attentions particulières sur le monde

Rédigé le Jeudi 6 Décembre 2012 à 11:01 | Lu 303 fois | 0 commentaire(s)

Série d’épouvantails dans des champs de blé du Haouz de Marrakech comme saisis dans l’élan d’une danse, face-à-face et direct avec les hommes de l’Atlas, pêcheurs d’Imsouane tendus dans l’effort de leur geste, enfant jouant dans les rues de Chaouen, plaines, montagnes, désert, mer villes, Abderrazak Benchaâbane trace sur ce carnet une cartographie personnelle du Maroc qu’il ose regarder droit dans les yeux.


L’alternance entre pause et mouvement du carnet de route se retrouve dans le sujet même des photos.

Stabilité des montagnard que le temps travaille au corps, enracinés, immuables comme la roche qui les entoure; légèreté de la course des enfants de Chaouen semblable à l’envol des oiseaux. Cette même opposition peut aussi se lire en regardant côte à côte la série des épouvantails et celle des marins. Les premiers semblent attirés par le ciel, les autres cloués sous le poids de leur charge.

Au cours de cette promenade horizontale qui traverse son pays, Abderrazak Benchaâbane semble regarder sur une ligne verticale ce qui se passe entre ciel et terre, au pays des humains.






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