Le Parfumeur
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En réponse à des questions d'actualité présentées par plusieurs groupes parlementaires, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, M. Laenser a expliqué qu'outre l'intensification des cultures printanières, les mesures d'urgence prises à cet effet concernent essentiellement le secteur de l'élevage, le plus touché en raison de la faiblesse du couvert végétal des pâturages, de la hausse des prix de l'alimentation du cheptel et de la baisse des prix du bétail destiné à la reproduction.
La situation s'est détériorée davantage suite à la dernière augmentation des prix des aliments du bétail sur le marché mondial, a-t-il ajouté, notant que les prix de ces produits atteignent au niveau du port de Casablanca environ 290 DH le quintal pour l'orge et 250 DH le quintal pour le maïs (en plus de 20 % en termes de TVA).
Le programme gouvernemental d'urgence porte particulièrement sur l'exonération de l'orge (impôts et taxes douanières), la baisse de 2,5 % des taxes douanières sur les autres aliments de bétail, ainsi que sur la prise en charge des frais de transport de deux millions de quintaux de ces produits, de mobilisation des camions-citerne et d'acquisition des médicaments et vaccins pour la préservation du cheptel.
Sur un autre plan, le ministre a fait état du recul des superficies cultivées en particulier pour les céréales d'automne, précisant que d'après la situation établie au 5 janvier courant, cette superficie est estimée à 4 millions d'hectares pour les 3 principaux types de céréales (blé dur, blé tendre et orge), soit une réduction de 15 % par rapport à la moyenne enregistrée durant la même période sur les 5 dernières années.
M. Laenser a expliqué le développement tardif de ces cultures par les conditions climatiques consistant en la baisse des températures, faisant état de la détérioration de la situation végétale de ces mêmes cultures dans certaines régions agricoles, notamment le Haouz, le Plateau des phosphates, l'Oriental et le Moyen et le Grand Atlas.
Pour ce qui est du remplissage des barrages agricoles, il a indiqué que selon la situation au 5 janvier, ce taux a atteint 54 % pour des stocks de l'ordre de 7,3 milliards M3, contre 40 % durant la même période de l'année précédente (5,4 milliards M3).
Les apports hydrauliques sont estimés à plus de 1,3 milliards M3, soit une hausse de 50 %une année auparavant, faisant remarquer toutefois que ces apports accusent un déficit de 25 % en comparaison avec la moyenne habituelle.
En cas d'évolution défavorable de la campagne agricole, a-t-il conclu, il serait nécessaire de mettre en place un vaste programme en vue d'atténuer les effets de la sécheresse, axés sur l'approvisionnement en eau potable des zones rurales touchées, le sauvetage du cheptel, le soutien des agriculteurs et de la population rurale, la protection du domaine forestier, en plus du versement des indemnités d'assurance dans les délais impartis.
La situation s'est détériorée davantage suite à la dernière augmentation des prix des aliments du bétail sur le marché mondial, a-t-il ajouté, notant que les prix de ces produits atteignent au niveau du port de Casablanca environ 290 DH le quintal pour l'orge et 250 DH le quintal pour le maïs (en plus de 20 % en termes de TVA).
Le programme gouvernemental d'urgence porte particulièrement sur l'exonération de l'orge (impôts et taxes douanières), la baisse de 2,5 % des taxes douanières sur les autres aliments de bétail, ainsi que sur la prise en charge des frais de transport de deux millions de quintaux de ces produits, de mobilisation des camions-citerne et d'acquisition des médicaments et vaccins pour la préservation du cheptel.
Sur un autre plan, le ministre a fait état du recul des superficies cultivées en particulier pour les céréales d'automne, précisant que d'après la situation établie au 5 janvier courant, cette superficie est estimée à 4 millions d'hectares pour les 3 principaux types de céréales (blé dur, blé tendre et orge), soit une réduction de 15 % par rapport à la moyenne enregistrée durant la même période sur les 5 dernières années.
M. Laenser a expliqué le développement tardif de ces cultures par les conditions climatiques consistant en la baisse des températures, faisant état de la détérioration de la situation végétale de ces mêmes cultures dans certaines régions agricoles, notamment le Haouz, le Plateau des phosphates, l'Oriental et le Moyen et le Grand Atlas.
Pour ce qui est du remplissage des barrages agricoles, il a indiqué que selon la situation au 5 janvier, ce taux a atteint 54 % pour des stocks de l'ordre de 7,3 milliards M3, contre 40 % durant la même période de l'année précédente (5,4 milliards M3).
Les apports hydrauliques sont estimés à plus de 1,3 milliards M3, soit une hausse de 50 %une année auparavant, faisant remarquer toutefois que ces apports accusent un déficit de 25 % en comparaison avec la moyenne habituelle.
En cas d'évolution défavorable de la campagne agricole, a-t-il conclu, il serait nécessaire de mettre en place un vaste programme en vue d'atténuer les effets de la sécheresse, axés sur l'approvisionnement en eau potable des zones rurales touchées, le sauvetage du cheptel, le soutien des agriculteurs et de la population rurale, la protection du domaine forestier, en plus du versement des indemnités d'assurance dans les délais impartis.
