Il s’agissait, initialement, de présenter la collection de plantes du conte de Nassau dans la « Maison de la société » (Gesellschafthaus). Le premier jardin fut inauguré par l’empereur Guillaume II le 14 avril 1871. Un incendie détruisit la Gesellschafthaus en août 1878. L’ancien bâtiment, toujours visible, date de 1879. Une façade, réalisée dans le style du Bauhaus, lui fut ajoutée, au sud, en 1929.
uffalo Bill est venu se produire en ce lieu en 1890. Le parc est devenu municipal en 1931 avant d’être transféré aux autorités américaines en 1945. La ville en a repris l’exploitation dans les années 1960 et l’a profondément transformé en reconstruisant les serres détruites, ce qui s’est achevé en 1992. Aujourd’hui, ce jardin, un des deux jardins botaniques de Francfort (l’autre jardin appartient à l’Université Goethe), occupe une très grande surface au nord de la ville, soit 29 hectares, dont 22 visitables et 19 000 m2 de serres. Ceci en fait le plus grand jardin botanique d’Allemagne. La visite, libre ou guidée, peut se faire par un petit train qui circule d’un lieu à l’autre.
On peut dire que ce parc comporte tout ce qui peut satisfaire un amoureux de l’art des jardins. Ce dernier peut donc se déplacer de la roseraie vers le théâtre de verdure où se donnent concerts ou opéras, des étangs vers le restaurant, de la grande cascade vers les serres, des zones de loisirs pour les enfants vers les pavillons des orchidées et des plantes tropicales.
Un pavillon du parc, le Blütenhaus, a la particularité de présenter les fleurs les plus rares. Ce parc est comme une ruche qui a des animations toute l’année pour différents types de publics composés aussi bien d’esthètes attirés par la beauté des plantes que par des personnes ayant des intérêts scientifiques divers, par exemple pour les lys, les iris, les pivoines ou les nénuphars. Dès le printemps, des expositions sont consacrées aux crocus, aux plantes à tubercules ou à bulbes. On peut alors voir des expositions de tulipes, jacinthes ou narcisses puis c’est le tour, en mai ou en juin, des azalées ou des rhododendrons. Suivent alors les roses, particulièrement autour du pavillon nommé Haus Rosenbrunn situé en face d’une des portes d’entrée du jardin, pavillon entouré par diverses espèces de rosiers grimpants.
Les serres permettent d’échapper à ce rythme des saisons. Les 5 000 m2 de l’ensemble nommé Tropicarium permettent de voir des collections de plantes tropicales d’une très grande richesse (orchidées, bromelias, fougères, plantes grasses ou succulentes, etc.). C’est en particulier cette collection exceptionnelle qui a fait connaître ce jardin dans le monde entier. On y a placé les plantes en fonction de leurs habitants (forêt tropicale, mangrove, zones de mousson, savane, forêt d’épineux ou zones désertiques).
Un Phalaenopsis hybride. Les Phalaenopsis doivent leur nom à un botaniste hollandais qui vit leurs fleurs danser dans l’ombre comme des papillons de nuit (opsis = apparence, phalènes = papillons).
L’orchidée papillon ou Phalaenopsis originaire d’Asie et d’Océanie. Les fleurs d’orchidées sont portées par des pédoncules très courts, quasi absents ; le pédoncule apparent est en fait l’ovaire disposé en dessous des pièces florales (ovaire infère) ; fait remarquable, celui-ci subit, au cours de son développement, une rotation de 180 degrés si bien que la partie de la fleur anatomiquement supérieure se retrouve en position inférieure.
Des nénuphars Victoria rega originaires d’Amazonie. Ces plantes deviennent rouges en vieillissant. Découvertes par le botaniste allemand Thaddeaus Haenke, elles portent le nom de la Reine Victoria. Introduites en Angleterre en 1846 par Joseph Paxton, elles furent plantées à Kews Gardens et au Jardin du Duc de Devonshire où elles fleurirent pour la première fois en 1849.
Informations pratiques :
Parc ouvert tous les jours à partir de 9 heures.
Entrée par la rue Palmengartenstraße ou par la rue Siesmayerstraße, 61.
60323 Frankfurt am Main
Tél. : (069) 212-3 39 39
Email : info.palmengarten@stadt-frankfurt.de
uffalo Bill est venu se produire en ce lieu en 1890. Le parc est devenu municipal en 1931 avant d’être transféré aux autorités américaines en 1945. La ville en a repris l’exploitation dans les années 1960 et l’a profondément transformé en reconstruisant les serres détruites, ce qui s’est achevé en 1992. Aujourd’hui, ce jardin, un des deux jardins botaniques de Francfort (l’autre jardin appartient à l’Université Goethe), occupe une très grande surface au nord de la ville, soit 29 hectares, dont 22 visitables et 19 000 m2 de serres. Ceci en fait le plus grand jardin botanique d’Allemagne. La visite, libre ou guidée, peut se faire par un petit train qui circule d’un lieu à l’autre.
On peut dire que ce parc comporte tout ce qui peut satisfaire un amoureux de l’art des jardins. Ce dernier peut donc se déplacer de la roseraie vers le théâtre de verdure où se donnent concerts ou opéras, des étangs vers le restaurant, de la grande cascade vers les serres, des zones de loisirs pour les enfants vers les pavillons des orchidées et des plantes tropicales.
Un pavillon du parc, le Blütenhaus, a la particularité de présenter les fleurs les plus rares. Ce parc est comme une ruche qui a des animations toute l’année pour différents types de publics composés aussi bien d’esthètes attirés par la beauté des plantes que par des personnes ayant des intérêts scientifiques divers, par exemple pour les lys, les iris, les pivoines ou les nénuphars. Dès le printemps, des expositions sont consacrées aux crocus, aux plantes à tubercules ou à bulbes. On peut alors voir des expositions de tulipes, jacinthes ou narcisses puis c’est le tour, en mai ou en juin, des azalées ou des rhododendrons. Suivent alors les roses, particulièrement autour du pavillon nommé Haus Rosenbrunn situé en face d’une des portes d’entrée du jardin, pavillon entouré par diverses espèces de rosiers grimpants.
Les serres permettent d’échapper à ce rythme des saisons. Les 5 000 m2 de l’ensemble nommé Tropicarium permettent de voir des collections de plantes tropicales d’une très grande richesse (orchidées, bromelias, fougères, plantes grasses ou succulentes, etc.). C’est en particulier cette collection exceptionnelle qui a fait connaître ce jardin dans le monde entier. On y a placé les plantes en fonction de leurs habitants (forêt tropicale, mangrove, zones de mousson, savane, forêt d’épineux ou zones désertiques).
Un Phalaenopsis hybride. Les Phalaenopsis doivent leur nom à un botaniste hollandais qui vit leurs fleurs danser dans l’ombre comme des papillons de nuit (opsis = apparence, phalènes = papillons).
L’orchidée papillon ou Phalaenopsis originaire d’Asie et d’Océanie. Les fleurs d’orchidées sont portées par des pédoncules très courts, quasi absents ; le pédoncule apparent est en fait l’ovaire disposé en dessous des pièces florales (ovaire infère) ; fait remarquable, celui-ci subit, au cours de son développement, une rotation de 180 degrés si bien que la partie de la fleur anatomiquement supérieure se retrouve en position inférieure.
Des nénuphars Victoria rega originaires d’Amazonie. Ces plantes deviennent rouges en vieillissant. Découvertes par le botaniste allemand Thaddeaus Haenke, elles portent le nom de la Reine Victoria. Introduites en Angleterre en 1846 par Joseph Paxton, elles furent plantées à Kews Gardens et au Jardin du Duc de Devonshire où elles fleurirent pour la première fois en 1849.
Informations pratiques :
Parc ouvert tous les jours à partir de 9 heures.
Entrée par la rue Palmengartenstraße ou par la rue Siesmayerstraße, 61.
60323 Frankfurt am Main
Tél. : (069) 212-3 39 39
Email : info.palmengarten@stadt-frankfurt.de