
Les participants se sont penchés sur les dispositions prises pour la mise en uvre coordonnée du PDCI au cours de l'actuelle saison estivale, notamment les mesures adoptées pour l'amélioration du système d'alerte et de prévision en vue de réduire les risques d'incendie et la préservation des essences forestières nationales. Présentant le programme 2006 de prévention et de lutte contre les incendies de forêts,Fouad Assali du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification (HCEFLCD) a indiqué que celui-ci s'articule essentiellement autour des actions préventives qui s'attaquent aux causes
favorisant le départ et l'extension des feux de forêts.
Il s'agit essentiellement, a-t-il dit, des travaux d'entretien de tranchées pare-feu, de l'aménagement de points d'eau, de l'ouverture et de la réhabilitation de pistes forestières, de la construction et de l'entretien de postes vigies et de la mobilisation de guetteurs pour l'alerte des départs de feux. Arrêtées en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés, ces actions préventives, initiées par le HCEFLCD, sont appuyées par les interventions des collectivités locales, du ministère de l'Equipement, de l'Office national des chemins de fer et des autorités provinciales, a-t-il précisé.
Le système d'intervention permet de parvenir à de bons résultats en matière de lutte contre les incendies de forêts où la moyenne d'hectares parcourus par le feu ne dépasse pas 9 ha par incendie, a-t-il rappelé, précisant que la norme d'efficacité reconnue à l'échelle du bassin méditerranéen est établie à 15 ha par an et est supérieure à la moyenne nationale, compte tenu de la vigilance et de la célérité des interventions au Maroc.
Cependant, a relevé Assali, le nombre moyen des incendies (240 par an) et les superficies moyennes brûlées (3000 ha par an) appellent à un renforcement des actions, eu égard au faible taux de boisement à l'échelle nationale (8 pc) et aux contraintes liées à l'aridité du climat et au contexte social rendant difficile la reconstitution des espaces dégradés.
Reposant sur un système d'intervention coordonné après le départ du feu et graduée en quatre niveaux, la stratégie de lutte contre les incendies consacre le premier niveau d'intervention à l'action rapide de prise en charge des départs des feux par les services du HCEFLCD, au moyen de véhicules de première intervention et d'engins tout-terrain équipés en citernes et en lances, a-t-il expliqué.
favorisant le départ et l'extension des feux de forêts.
Il s'agit essentiellement, a-t-il dit, des travaux d'entretien de tranchées pare-feu, de l'aménagement de points d'eau, de l'ouverture et de la réhabilitation de pistes forestières, de la construction et de l'entretien de postes vigies et de la mobilisation de guetteurs pour l'alerte des départs de feux. Arrêtées en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés, ces actions préventives, initiées par le HCEFLCD, sont appuyées par les interventions des collectivités locales, du ministère de l'Equipement, de l'Office national des chemins de fer et des autorités provinciales, a-t-il précisé.
Le système d'intervention permet de parvenir à de bons résultats en matière de lutte contre les incendies de forêts où la moyenne d'hectares parcourus par le feu ne dépasse pas 9 ha par incendie, a-t-il rappelé, précisant que la norme d'efficacité reconnue à l'échelle du bassin méditerranéen est établie à 15 ha par an et est supérieure à la moyenne nationale, compte tenu de la vigilance et de la célérité des interventions au Maroc.
Cependant, a relevé Assali, le nombre moyen des incendies (240 par an) et les superficies moyennes brûlées (3000 ha par an) appellent à un renforcement des actions, eu égard au faible taux de boisement à l'échelle nationale (8 pc) et aux contraintes liées à l'aridité du climat et au contexte social rendant difficile la reconstitution des espaces dégradés.
Reposant sur un système d'intervention coordonné après le départ du feu et graduée en quatre niveaux, la stratégie de lutte contre les incendies consacre le premier niveau d'intervention à l'action rapide de prise en charge des départs des feux par les services du HCEFLCD, au moyen de véhicules de première intervention et d'engins tout-terrain équipés en citernes et en lances, a-t-il expliqué.