Le Parfumeur
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Les arbres pommiers de Pologne
"Cette année, il y eu un hiver particulièrement doux puis les mois de mars et d'avril ont été assez chauds, résultat: les arbres ont commencé leur végétation très tôt", explique Jan Swietlik, spécialiste des fruits à l'institut gouvernemental de l'économie agricole. "Le problème est que la floraison en Pologne a eu plus de deux semaines d'avance"
La végétation des arbres était bien avancée lorsqu'ils ont souffert de vagues de froid inhabituelles dans la nuit du 22 au 23 avril puis surtout dans les nuits du 1er au 2 mai et du 2 au 3 mai.
"On a eu des coups de gel à -7° et même à -10°, c'est exceptionnel dans l'histoire des vergers en Pologne. Les plus vieux ne se souviennent pas d'avoir vu cela depuis les années 30", a ajouté Miroslaw Maliszewski.
"C'est le plus grand désastre jamais enregistré depuis la Seconde guerre mondiale", dit-il.
L'Union des producteurs de fruits estime déjà que 80% de la récolte est perdue et chiffre les dégâts à près de 1,5 milliard d'euros.
Jan Swietlik affirme toutefois qu'il faudra attendre la fin juin pour avoir des estimations exactes. "Sur les pommiers, seulement de 3 à 5% des fleurs se transforment en fruits", souligne-t-il. Il pense néanmoins que les récoltes de fruits seront au minimum inférieurs de 40% à la normale.
Les pommiers n'ont pas été les seuls affectés. La production des poires et des cerises a été également très frappée. Celle des griottes, dont la Pologne est une grande spécialiste, est très menacée car les floraisons ont été touchées à 95%.
Les producteurs de pomme polonais ont une autre crainte: celle de voir la Chine profiter du désastre. "La situation est tragique. Nous risquons de perdre la position du premier fournisseur du concentré de jus de pommes sur le marché européen", affirme Mme Bozena Nosecka, responsable de l'Institut gouvernemental de l'économie agricole.
La végétation des arbres était bien avancée lorsqu'ils ont souffert de vagues de froid inhabituelles dans la nuit du 22 au 23 avril puis surtout dans les nuits du 1er au 2 mai et du 2 au 3 mai.
"On a eu des coups de gel à -7° et même à -10°, c'est exceptionnel dans l'histoire des vergers en Pologne. Les plus vieux ne se souviennent pas d'avoir vu cela depuis les années 30", a ajouté Miroslaw Maliszewski.
"C'est le plus grand désastre jamais enregistré depuis la Seconde guerre mondiale", dit-il.
L'Union des producteurs de fruits estime déjà que 80% de la récolte est perdue et chiffre les dégâts à près de 1,5 milliard d'euros.
Jan Swietlik affirme toutefois qu'il faudra attendre la fin juin pour avoir des estimations exactes. "Sur les pommiers, seulement de 3 à 5% des fleurs se transforment en fruits", souligne-t-il. Il pense néanmoins que les récoltes de fruits seront au minimum inférieurs de 40% à la normale.
Les pommiers n'ont pas été les seuls affectés. La production des poires et des cerises a été également très frappée. Celle des griottes, dont la Pologne est une grande spécialiste, est très menacée car les floraisons ont été touchées à 95%.
Les producteurs de pomme polonais ont une autre crainte: celle de voir la Chine profiter du désastre. "La situation est tragique. Nous risquons de perdre la position du premier fournisseur du concentré de jus de pommes sur le marché européen", affirme Mme Bozena Nosecka, responsable de l'Institut gouvernemental de l'économie agricole.
