
Le maïs transgénique en France
Cette décision suit un nouvel avis de la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB) qui "relève qu'il n'y a pas à ce jour d'éléments de nature à remettre en cause l'évaluation environnementale de ce maïs", c'est-à-dire qu'il est jugé inoffensif pour les animaux et les autres cultures, selon un communiqué commun des deux ministres.
Le maïs concerné est autorisé depuis près de dix ans (depuis 1998) à la culture commerciale dans l'Union européenne. La CGB avait déjà examiné le dossier en avril 1996 et exprimé alors un avis favorable.
Le MON810 vise à protéger les cultures de la pyrale du maïs, une sorte de papillon dont les larves se nourrissent de l'intérieur des tiges de la plante.
En France, environ 30.000 hectares de cette variété sont cultivés, selon les déclarations de semenciers recoupées par les ONG.
Le nouvel avis de la CGB avait été demandé le 24 mai, après la décision des autorités allemandes de suspendre leurs importations de ce maïs OGM.
"Le risque du MON810 est totalement indéterminé, sur la chaîne alimentaire et sur les écosystèmes. Les études totalement insuffisantes de toxicité manquent absolument de pertinence", avait alors indiqué Arnaud Apoteker, responsable des campagnes OGM de l'ONG.
Monsanto France avait suggéré à l'organisation "de la soumettre aux autorités réglementaires et scientifiques françaises ou européennes" car "la variabilité de plante à plante est un phénomène banal dans les systèmes biologiques, l'environnement ayant naturellement un effet sur les organismes vivants et sur leur métabolisme".
Le maïs concerné est autorisé depuis près de dix ans (depuis 1998) à la culture commerciale dans l'Union européenne. La CGB avait déjà examiné le dossier en avril 1996 et exprimé alors un avis favorable.
Le MON810 vise à protéger les cultures de la pyrale du maïs, une sorte de papillon dont les larves se nourrissent de l'intérieur des tiges de la plante.
En France, environ 30.000 hectares de cette variété sont cultivés, selon les déclarations de semenciers recoupées par les ONG.
Le nouvel avis de la CGB avait été demandé le 24 mai, après la décision des autorités allemandes de suspendre leurs importations de ce maïs OGM.
"Le risque du MON810 est totalement indéterminé, sur la chaîne alimentaire et sur les écosystèmes. Les études totalement insuffisantes de toxicité manquent absolument de pertinence", avait alors indiqué Arnaud Apoteker, responsable des campagnes OGM de l'ONG.
Monsanto France avait suggéré à l'organisation "de la soumettre aux autorités réglementaires et scientifiques françaises ou européennes" car "la variabilité de plante à plante est un phénomène banal dans les systèmes biologiques, l'environnement ayant naturellement un effet sur les organismes vivants et sur leur métabolisme".