
Les cascades d'Ouzoud
Le Maroc qui a pris en main sérieusement cette question, reste davantage concerné par la menace grandissante des changements climatiques sur l'approvisionnement en cette ressource, surtout qu'il fait partie d'une zone exposée à une grave pénurie d'eau.
En effet, le Royaume s'est doté, dès l'Indépendance, d'une bonne maîtrise de ses ressources, à travers la politique des barrages et l'objectif d'irrigation d'un million d'hectares qui a été fixé en 1967 et atteint en 1997, la création du Conseil supérieur de l'eau et du climat et la mise en œuvre d'une planification de l'aménagement et de la répartition des ressources en eau, notamment en période de sécheresse.
Cependant, malgré les efforts accomplis, la situation est loin d'être satisfaisante. Selon le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, les régions du Sud-Atlasique, du Souss, du Haouz, du Centre et de l'Oriental connaissent, actuellement, un déficit hydraulique prononcé, appelé à s'étendre vers le nord pour toucher les autres bassins notamment le Sebou.
C'est dans ce cadre que le gouvernement a lancé un débat national sur l'eau regroupant les organismes étatiques et les établissements intervenants dans le secteur de l'eau, les institutions internationales, les parlementaires, les médias, les associations d'usagers et la communauté scientifique, en vue notamment d'apporter un nouvel éclairage sur la situation des ressources et d'accélérer la mise en œuvre des réformes du secteur.
Ce débat, actuellement en cours, est appelé à accorder une importance capitale aux alarmes déclenchées ces derniers temps par les experts partout dans le monde concernant l'impact du réchauffement du climat sur l'aggravation de la pénurie en eau. Il convient donc d'intégrer cette variable dans la mise en place de toute politique future dans ce domaine.
Selon les prédictions du Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec), la température moyenne planétaire augmenterait de 1,8 à 4 degrés d'ici 2100. Ainsi, jusqu'à 2 milliards d'humains souffriront d'une pénurie d'eau aggravée, qui concernera 350 à 600 millions personnes en Afrique et 200 millions à un milliard en Asie.
De même, les ressources en eau diminueront alors que les besoins d'irrigation augmenteront et les sécheresses seront probablement à 65% plus fréquentes et affecteront les régions aujourd'hui semi-arides, notamment l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Déjà actuellement, quelque 1,5 milliard de personnes n'ont pas un accès correct à l'eau saine et 2,5 milliards d'autres n'ont pas accès à l'assainissement et à des toilettes, selon le Conseil mondial de l'eau.
Pire, les ressources souterraines qui constituent la principale manne de secours, l'eau des puits et celle utilisée dans l'irrigation seront menacées par la salinisation, sous l'effet conjugué des sécheresses et de l'élévation du niveau des océans qui favorisera l'intrusion des eaux salées.
Au Maroc, les résultats d'une étude prospective ont prouvé une baisse des débits de la recharge de la nappe phréatique et une baisse des précipitations générées par les émissions des Gaz à effet de serre.
Face à ces défis alarmants, le débat national sur l'eau est appelé à s'atteler à réfléchir sur les mesures à prendre en vue d'une intégration de la composante changement climatique dans la planification de l'eau.
Parmi celle-ci, l'on peut citer le montage d'un programme d'adaptation de l'eau aux changements climatiques au niveau des bassins versants, la programmation d'équipements hydrauliques ayant une plus grande capacité de stockage et le renforcement de la recherche axée sur ces problématiques, ainsi que l'amélioration de la coordination entre les intervenants dans ce domaine.
En effet, le Royaume s'est doté, dès l'Indépendance, d'une bonne maîtrise de ses ressources, à travers la politique des barrages et l'objectif d'irrigation d'un million d'hectares qui a été fixé en 1967 et atteint en 1997, la création du Conseil supérieur de l'eau et du climat et la mise en œuvre d'une planification de l'aménagement et de la répartition des ressources en eau, notamment en période de sécheresse.
Cependant, malgré les efforts accomplis, la situation est loin d'être satisfaisante. Selon le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, les régions du Sud-Atlasique, du Souss, du Haouz, du Centre et de l'Oriental connaissent, actuellement, un déficit hydraulique prononcé, appelé à s'étendre vers le nord pour toucher les autres bassins notamment le Sebou.
C'est dans ce cadre que le gouvernement a lancé un débat national sur l'eau regroupant les organismes étatiques et les établissements intervenants dans le secteur de l'eau, les institutions internationales, les parlementaires, les médias, les associations d'usagers et la communauté scientifique, en vue notamment d'apporter un nouvel éclairage sur la situation des ressources et d'accélérer la mise en œuvre des réformes du secteur.
Ce débat, actuellement en cours, est appelé à accorder une importance capitale aux alarmes déclenchées ces derniers temps par les experts partout dans le monde concernant l'impact du réchauffement du climat sur l'aggravation de la pénurie en eau. Il convient donc d'intégrer cette variable dans la mise en place de toute politique future dans ce domaine.
Selon les prédictions du Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec), la température moyenne planétaire augmenterait de 1,8 à 4 degrés d'ici 2100. Ainsi, jusqu'à 2 milliards d'humains souffriront d'une pénurie d'eau aggravée, qui concernera 350 à 600 millions personnes en Afrique et 200 millions à un milliard en Asie.
De même, les ressources en eau diminueront alors que les besoins d'irrigation augmenteront et les sécheresses seront probablement à 65% plus fréquentes et affecteront les régions aujourd'hui semi-arides, notamment l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Déjà actuellement, quelque 1,5 milliard de personnes n'ont pas un accès correct à l'eau saine et 2,5 milliards d'autres n'ont pas accès à l'assainissement et à des toilettes, selon le Conseil mondial de l'eau.
Pire, les ressources souterraines qui constituent la principale manne de secours, l'eau des puits et celle utilisée dans l'irrigation seront menacées par la salinisation, sous l'effet conjugué des sécheresses et de l'élévation du niveau des océans qui favorisera l'intrusion des eaux salées.
Au Maroc, les résultats d'une étude prospective ont prouvé une baisse des débits de la recharge de la nappe phréatique et une baisse des précipitations générées par les émissions des Gaz à effet de serre.
Face à ces défis alarmants, le débat national sur l'eau est appelé à s'atteler à réfléchir sur les mesures à prendre en vue d'une intégration de la composante changement climatique dans la planification de l'eau.
Parmi celle-ci, l'on peut citer le montage d'un programme d'adaptation de l'eau aux changements climatiques au niveau des bassins versants, la programmation d'équipements hydrauliques ayant une plus grande capacité de stockage et le renforcement de la recherche axée sur ces problématiques, ainsi que l'amélioration de la coordination entre les intervenants dans ce domaine.