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Pendant plus d'un siècle, les chercheurs ont cru que les nouvelles espèces apparaissaient surtout sous les Tropiques et que la naissance de nouveaux organismes vivants était rare près des Pôles. Mais une nouvelle étude affirme le contraire. Les nouvelles espèces choisiraient plus fréquemment les hautes latitudes. Par contre, les nouveaux venus disparaissent parfois si rapidement que les scientifiques n'ont pas toujours le temps de les observer.
Un événement prédispose généralement l'apparition d'une nouvelle espèce de plante ou d'animal. La population se divise, deux groupes se forment, prennent chacun leur chemin et s'adaptent de façon unique à leur environnement au cours des temps. La barrière n'est pas nécessairement physique. Ainsi, un changement climatique aurait permis l'apparition de l'ours polaire qui s'est différencié du grizzly, il y a à peu près 300,000 ans. Le climat peut favoriser la création d'espèces mais peut aussi en éliminer. Des environnements arides entraînent la disparation des animaux qui n'arrivent pas à s'adapter. En étudiant, ces phénomènes, les zoologistes Jason Weir et Dolph Shlluter de l'Université de Colombie Britannique, à Vancouver, au Canada, ont voulu savoir où la spéciation était la plus importante sur la planète.
Ils étudièrent 309 paires d'oiseaux et de mammifères génétiquement cousins qui partageaient un ancêtre commun. Les analyses de l'ADN de ces animaux permirent de constater que les oiseaux et les mammifères qui vivent près de l'Équateur se sont majoritairement distingués d'un ancêtre commun il y a plus de 3,4 millions d'années. Par contre, ceux qui habitent près des Pôles sont apparus il y a moins d'un million d'années. Selon ces découvertes, plus de nouvelles espèces seraient nées récemment sous les hautes latitudes que sous les Tropiques.
Les biologistes ont toujours cru que les températures près de l'Équateur étaient favorables à la spéciation. Mais les conditions clémentes de ce milieu auraient simplement favorisé une longue vie aux espèces qui y vivent. Au contraire, les conditions climatiques difficiles près des Pôles auraient mis fin à plusieurs des nouvelles espèces qui y sont nées, créant l'illusion d'une spéciation moins importante.
Un événement prédispose généralement l'apparition d'une nouvelle espèce de plante ou d'animal. La population se divise, deux groupes se forment, prennent chacun leur chemin et s'adaptent de façon unique à leur environnement au cours des temps. La barrière n'est pas nécessairement physique. Ainsi, un changement climatique aurait permis l'apparition de l'ours polaire qui s'est différencié du grizzly, il y a à peu près 300,000 ans. Le climat peut favoriser la création d'espèces mais peut aussi en éliminer. Des environnements arides entraînent la disparation des animaux qui n'arrivent pas à s'adapter. En étudiant, ces phénomènes, les zoologistes Jason Weir et Dolph Shlluter de l'Université de Colombie Britannique, à Vancouver, au Canada, ont voulu savoir où la spéciation était la plus importante sur la planète.
Ils étudièrent 309 paires d'oiseaux et de mammifères génétiquement cousins qui partageaient un ancêtre commun. Les analyses de l'ADN de ces animaux permirent de constater que les oiseaux et les mammifères qui vivent près de l'Équateur se sont majoritairement distingués d'un ancêtre commun il y a plus de 3,4 millions d'années. Par contre, ceux qui habitent près des Pôles sont apparus il y a moins d'un million d'années. Selon ces découvertes, plus de nouvelles espèces seraient nées récemment sous les hautes latitudes que sous les Tropiques.
Les biologistes ont toujours cru que les températures près de l'Équateur étaient favorables à la spéciation. Mais les conditions clémentes de ce milieu auraient simplement favorisé une longue vie aux espèces qui y vivent. Au contraire, les conditions climatiques difficiles près des Pôles auraient mis fin à plusieurs des nouvelles espèces qui y sont nées, créant l'illusion d'une spéciation moins importante.