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La rareté de l'eau, une affaire de tous!


Rabat - Le problème de la rareté de l'eau est l'affaire de tous et ne concerne pas uniquement un secteur ou une région déterminés, ont affirmé les participants à une émission télévisée.


La rareté de l'eau, une affaire de tous!
Les participants à l'émission "Moubacharatane Maâkoume", diffusée par la deuxième chaîne de télévision (2M) mercredi dernier (14 mars) dans la soirée, ont indiqué que la politique des barrages, initiée par le Maroc depuis des décennies et dont l'efficacité a été confirmée, a permis de stocker et de disposer de quantités suffisantes d'eau pour garantir le développement du pays.

Ils ont par ailleurs mis l'accent sur la nécessité d'une meilleure gestion et rationalisation de cette ressource vitale, compte tenu de la hausse de la demande et des changements climatiques la rendant de plus en plus rare.

Le secrétaire général du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'eau et de l'environnement, M. Mohamed Amir, a indiqué que les ressources annuelles du Maroc en eau sont actuellement estimées à 22 milliards de M3, dont 18 milliards M3 en eaux de surface et 4 milliards M3 en eaux souterraines.

A l'instar de plusieurs pays de par le monde, a-t-il dit, ces ressources connaissent une baisse à cause des changements climatiques et de la croissance démographique.

M. Amir a estimé que les contraintes auxquelles fait face le Maroc de nos jours nécessitent non seulement une réflexion sur la mobilisation des eaux, mais aussi la préservation de leur qualité, citant le problème des boues que connaissent les barrages et qui engendre une perte annuelle de quelque 75 millions de m3.

Et d'ajouter que le Maroc se trouve dans une "situation relativement critique" nécessitant l'adoption de mesures adéquates et la mise à niveau des politiques.

De son côté, M. Jamal Alilou, professeur à l'Ecole Hassania des travaux publics, a indiqué que la sécheresse et la rareté de l'eau au Maroc sont devenues un phénomène structurel nécessitant la bonne gestion de cette ressource et son utilisation avec économie, notamment dans des secteurs tels l'agriculture et l'usage domestique, ainsi que l'amélioration et le renouvellement des réseaux de distribution.

De son côté, la présidente de l'Alliance Maghreb-Machrek pour l'Eau, Mme Houria Tazi Sadeq, a indiqué que la question de l'eau doit figurer dans les plans d'actions de plusieurs secteurs, notamment celui du Conseil supérieur de l'eau et du climat qui fixe les priorités et les orientations.

M. Lektiri, coordinateur de la cellule de l'environnement à l'Académie régionale de l'éducation et de la formation à Casablanca, a fait remarquer que le nombre d'habitants au Maroc est passé en un siècle de 5 millions à 30 millions d'âmes, ce qui a entraîné une forte demande en eau des Marocains, soulignant la nécessité impérative de l'adoption d'une nouvelle politique de sensibilisation quant à l'importance de cette denrée rare.

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