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Pour la circonstance, la DMN a préparé, en lien avec le thème choisi par l'Organisation mondiale de la météorologie (OMM), un programme qui doit démarrer le 4 avril prochain par une rencontre internationale sous le thème : "Les changements climatiques, impacts, anticipation et mesures d'adaptation".
Selon un communiqué de la DMN, les projets de cette institution sont axés sur l'amélioration des prévisions par le développement de modèles conçus localement pour s'assurer d'une "grande puissance de calcul" et passer des "prévisions à courtes et moyennes échéances aux prévisions saisonnières destinées à des secteurs vitaux de l'économie nationale".
En perspective, la DMN est animée par la volonté de s'assurer la "maîtrise du processus d'alerte grâce à l'expertise développée par le personnel" et une "modernisation des moyens" de communication et d'observation, avec la création d'un nouveau centre d'instrumentation et l'acquisition de "stations automatiques".
"Depuis longtemps, indique le communiqué, on reconnaît que la météorologie est un modèle de science sans frontières et la météorologie polaire en est peut-être l'exemple ultime".
La rencontre du 4 avril rassemblera, pour la première fois au Maroc, des experts de haut niveau représentant des centres internationaux de recherche climatique en France, aux Etats-Unis et au Canada, ainsi que des experts des services météorologiques de pays arabes et africains.
Tout en développant des "compétences scientifiques et techniques appréciables pour servir au mieux les secteurs économiques vecteurs du développement", la DMN demeure "à l'écoute des ses usagers à travers la tenue de son deuxième Conseil d'Evaluation et d'Orientation (CEO) qui consolide sa politique de proximité et de diversification du produit", ajoute la même source.
La DMN dispose d'un programme d'agro-météorologie dont l'objectif est de "produire des informations agro-météorologiques pragmatiques pour les décideurs, les chercheurs et exploitants agricoles".
Ces objectifs ont été consignés dans un "Projet d'appui technique à l'agro-météorologie" (Patam), qui s'est traduit par le lancement d'un projet pilote à Tadla, qui doit ensuite être étendu à d'autres zones agricoles.
La direction développe aussi des produits météorologiques, hydrologiques et environnementaux à partir des données de la télédétection pour "renforcer la mise en place du système d'alerte et la gestion de l'eau". Elle a ainsi mené, au moyen d'une station mobile, des campagnes de mesures de la qualité de l'air, d'abord dans le Grand Casablanca, puis dans d'autres grandes agglomérations.
Au Plan international, L'OMM indique que l'"étude des incidences planétaires" des pôles a été retenue pour souligner toute l'importance que revêt la Quatrième année polaire internationale (API), une manifestation coparrainée par l'OMM et le Conseil international pour la science (CIUS), dont le programme prévoit 220 projets de recherche et de sensibilisation.
Le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, rappelle, dans un message à l'occasion, que l'API va s'étaler de mars 2007 à mars 2008 avec débordement sur 2009 pour permettre aux chercheurs de travailler dans les deux régions polaires pendant les mois d'été et d'hiver.
L'API, a-t-il ajouté, a pour objectif fondamental de favoriser une explosion de recherches scientifiques pluridisciplinaires et d'observations coordonnées à l'échelle internationale, notamment sur l'influence considérable des régions polaires sur le climat de la planète.
Ces dernières années, ajoute M. Jarraud, on a observé un regain d'intérêt pour le climat et l'état de l'environnement dans les régions polaires, qui occupent traditionnellement une place centrale dans les activités de l'OMM.
Forte des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) et d'autres institutions de ses membres, l'OMM, a-t-il indiqué, va apporter une "contribution importante à la nouvelle API dans les domaines de la météorologie polaire, de l'océanographie, de la glaciologie et de l'hydrologie, tant sur le plan de la recherche scientifique que sur celui des observations".
Le Programme spatial de l'OMM va également jouer un rôle majeur : à terme, les résultats scientifiques et opérationnels de l'API auront des retombées sur plusieurs programmes de l'OMM dans la mesure où l'on disposera de jeux de données détaillés et que l'on aura acquis de solides connaissances scientifiques permettant d'améliorer encore la surveillance de l'environnement et les systèmes de prévision, notamment celle des phénomènes météorologiques extrêmes, a-t-il précisé.
"Cela facilitera aussi grandement l'évaluation des changements climatiques et de leurs incidences, en particulier si les réseaux d'observation qui seront mis en place ou améliorés pendant l'API sont maintenus en exploitation pendant de nombreuses années", a souligné M. Jarraud.
En célébrant cette journée, la Communauté météorologique internationale espère voir l'opinion publique prendre conscience de l'importance de la météorologie polaire et des incidences qu'elle peut avoir sur la vie, la sécurité et la prospérité de l'homme.
Les résultats des études et observations qui seront entrepris cette année vont contribuer à mieux faire comprendre la variabilité et l'évolution du climat et favoriseront la mise au point d'applications climatiques nécessaires pour relever certains grands défis du 21e siècle.
La Journée mondiale de la météo commémore l'entrée en vigueur, en 1950, de la convention instituant l'OMM, une institution spécialisée des Nations unies qui compte 187 membres.
Selon un communiqué de la DMN, les projets de cette institution sont axés sur l'amélioration des prévisions par le développement de modèles conçus localement pour s'assurer d'une "grande puissance de calcul" et passer des "prévisions à courtes et moyennes échéances aux prévisions saisonnières destinées à des secteurs vitaux de l'économie nationale".
En perspective, la DMN est animée par la volonté de s'assurer la "maîtrise du processus d'alerte grâce à l'expertise développée par le personnel" et une "modernisation des moyens" de communication et d'observation, avec la création d'un nouveau centre d'instrumentation et l'acquisition de "stations automatiques".
"Depuis longtemps, indique le communiqué, on reconnaît que la météorologie est un modèle de science sans frontières et la météorologie polaire en est peut-être l'exemple ultime".
La rencontre du 4 avril rassemblera, pour la première fois au Maroc, des experts de haut niveau représentant des centres internationaux de recherche climatique en France, aux Etats-Unis et au Canada, ainsi que des experts des services météorologiques de pays arabes et africains.
Tout en développant des "compétences scientifiques et techniques appréciables pour servir au mieux les secteurs économiques vecteurs du développement", la DMN demeure "à l'écoute des ses usagers à travers la tenue de son deuxième Conseil d'Evaluation et d'Orientation (CEO) qui consolide sa politique de proximité et de diversification du produit", ajoute la même source.
La DMN dispose d'un programme d'agro-météorologie dont l'objectif est de "produire des informations agro-météorologiques pragmatiques pour les décideurs, les chercheurs et exploitants agricoles".
Ces objectifs ont été consignés dans un "Projet d'appui technique à l'agro-météorologie" (Patam), qui s'est traduit par le lancement d'un projet pilote à Tadla, qui doit ensuite être étendu à d'autres zones agricoles.
La direction développe aussi des produits météorologiques, hydrologiques et environnementaux à partir des données de la télédétection pour "renforcer la mise en place du système d'alerte et la gestion de l'eau". Elle a ainsi mené, au moyen d'une station mobile, des campagnes de mesures de la qualité de l'air, d'abord dans le Grand Casablanca, puis dans d'autres grandes agglomérations.
Au Plan international, L'OMM indique que l'"étude des incidences planétaires" des pôles a été retenue pour souligner toute l'importance que revêt la Quatrième année polaire internationale (API), une manifestation coparrainée par l'OMM et le Conseil international pour la science (CIUS), dont le programme prévoit 220 projets de recherche et de sensibilisation.
Le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, rappelle, dans un message à l'occasion, que l'API va s'étaler de mars 2007 à mars 2008 avec débordement sur 2009 pour permettre aux chercheurs de travailler dans les deux régions polaires pendant les mois d'été et d'hiver.
L'API, a-t-il ajouté, a pour objectif fondamental de favoriser une explosion de recherches scientifiques pluridisciplinaires et d'observations coordonnées à l'échelle internationale, notamment sur l'influence considérable des régions polaires sur le climat de la planète.
Ces dernières années, ajoute M. Jarraud, on a observé un regain d'intérêt pour le climat et l'état de l'environnement dans les régions polaires, qui occupent traditionnellement une place centrale dans les activités de l'OMM.
Forte des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) et d'autres institutions de ses membres, l'OMM, a-t-il indiqué, va apporter une "contribution importante à la nouvelle API dans les domaines de la météorologie polaire, de l'océanographie, de la glaciologie et de l'hydrologie, tant sur le plan de la recherche scientifique que sur celui des observations".
Le Programme spatial de l'OMM va également jouer un rôle majeur : à terme, les résultats scientifiques et opérationnels de l'API auront des retombées sur plusieurs programmes de l'OMM dans la mesure où l'on disposera de jeux de données détaillés et que l'on aura acquis de solides connaissances scientifiques permettant d'améliorer encore la surveillance de l'environnement et les systèmes de prévision, notamment celle des phénomènes météorologiques extrêmes, a-t-il précisé.
"Cela facilitera aussi grandement l'évaluation des changements climatiques et de leurs incidences, en particulier si les réseaux d'observation qui seront mis en place ou améliorés pendant l'API sont maintenus en exploitation pendant de nombreuses années", a souligné M. Jarraud.
En célébrant cette journée, la Communauté météorologique internationale espère voir l'opinion publique prendre conscience de l'importance de la météorologie polaire et des incidences qu'elle peut avoir sur la vie, la sécurité et la prospérité de l'homme.
Les résultats des études et observations qui seront entrepris cette année vont contribuer à mieux faire comprendre la variabilité et l'évolution du climat et favoriseront la mise au point d'applications climatiques nécessaires pour relever certains grands défis du 21e siècle.
La Journée mondiale de la météo commémore l'entrée en vigueur, en 1950, de la convention instituant l'OMM, une institution spécialisée des Nations unies qui compte 187 membres.