Couverture du 5ème numéro de J.M
Le jardin, qu'il soit un petit paradis terrestre créé par l'homme, ou un paysage humanisé pour ses besoins en y installant champs et cultures vivrières ou industrielles, est cet espace singulier qui a toujours stimulé l'imaginaire des hommes.
L'équipe du «Jardins du Maroc, Jardins du Monde» a, depuis le début, essayé de faire découvrir à ses lecteurs les différentes facettes du jardin d'ici ou d'ailleurs et de faire le portait de femmes et d'hommes passionnés par le jardin et par la poésie du végétal.
Les sites naturels marocains, l'art de vivre et la place des plantes dans la mythologie et l'histoire des hommes ont fait l'objet d'articles et de reportages au gré des éditions. Reste la fête, un événement qui permet de réunir pendant quelques jours, le grand public, les artistes, les passionnés du jardin avec les paysagistes, les jardiniers, les architectes, les pépiniéristes autour du thème de l'art du jardin.
C'est aujourd'hui, chose faite avec «Jardin'Art 2007», la première manifestation du genre consacrée au Maroc à l'art du jardin. Et c'est la ville de Marrakech qui abritera, du 12 au 15 avril 2007, la première édition du Festival de l'art du jardin.
Cet événement placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI se veut une sorte d'hommage aux métiers du jardin et à des professions restées longtemps ignorées du grand public.
La conférence de presse organisée à Casablanca le 8 novembre dernier pour la présentation du programme de ce 1er Festival de l'art du jardin à Marrakech a rencontré un vif succès. Vous avez été nombreux, pépiniéristes, architectes, journalistes et autres professionnels du jardin à accueillir avec enthousiasme cette manifestation.
Cette rencontre nous a montré combien les décideurs, la presse, les artistes, les éducateurs et la société civile sont sensibles à la question du jardin ainsi qu'au rôle culturel et écologique que peuvent et doivent jouer les jardins et les espaces verts dans notre pays.
Nous avons eu l'impression, pendant cette soirée, que le 1er Festival de l'art du Jardin était un événement attendu. Rendez-vous donc du 12 au 15 avril à Marrakech.
Pour répondre à toutes vos questions sur le festival, l'équipe de «Jardins du Maroc, Jardins du Monde» a mis à votre disposition une adresse mail: festival@jardinsdumaroc.com. Chaque participant au festival:(festivaliers, exposant, invité, conférencier…) qui le désire peut aussi apporter sa touche personnelle à cet événement en faisant parvenir aux organisateurs, avant le 31 janvier 2007, et par mail, une recette inspirée du jardin.
En attendant, vous découvrirez dans ce numéro le nouveau visage des jardins exotiques de Bouknadel. Créés en 1952 par Marcel François, les jardins de Bouknadel ont eu des moments de gloire mais, après le départ du Maroc de leur créateur en 1984, ils ont subi l'oubli et la négligence. La suite est connue : une dégradation de la végétation et une détérioration des bâtiments et autres équipements. Successivement placés sous de la tutelle du ministère de l'Agriculture puis de l'Intérieur, les jardins exotiques de Bouknadel n'ont pas toujours été correctement entretenus. Ils ne retrouveront leur état antérieur et leur renaissance qu'après leur restauration en 2005. Depuis lors, la fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement veille à la sauvegarde de ces jardins exotiques.
Noureddine Telsaghani nous fait découvrir Central Parc, une oasis de verdure au coeur d'une cité faite de verre, d'acier et de béton.
Quant à Moha, en vrai gentleman farmer, il nous a ouvert avec élégance les grilles de son Bled, le jardin secret et le lieu où poussent certains ingrédients de ses recettes. Comme chef et comme jardinier, Moha nous parle de sa double passion, la cuisine et le jardin.
Hassan Darsi et son association «la source du Lion» défendent, depuis des années avec passion, le projet de réhabilitation du Parc de l'Hermitage à Casablanca. Leur combat doit être celui de tous les citoyens de la ville. Casablanca, depuis sa création, a toujours été une cité de jardins. Ses urbanistes y ont dessiné et créé des jardins aujourd'hui disparus ou menacés.
Il est de notre devoir à tous, population, élus, société civile et pouvoirs publics, de ne pas laisser le béton et la spéculation engloutir et faire disparaître le patrimoine vert de notre pays! L'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) recommande une surface minimale de 10 m2 par personne en milieu urbain. Oeuvrons ensemble pour que nos cités conservent leurs poumons verts.
Christiane Court a rencontré dans le pays niçois un couple passionné de jardins et de poterie. De cette double passion est né, sous le soleil de la Côte d'Azur, un jardin original.
Michel Amengual, en véritable passionné de la flore et des jardins de la région d'El Jadida, nous fait découvrir les arbres de Doukkala.
Dans ce numéro, le laurier est abordé sous deux facettes : cette plante a marqué et inspiré les auteurs de l'Antiquité, et l'histoire de Daphné raconte son origine et sa place dans l'imaginaire de l'homme. Les artisans bâtisseurs marocains ont utilisé son bois à la fois tendre et solide qui se prête bien à l'ouvrage et les habitants des oasis du sud marocain en font des plafonds : le «tataoui» qui décore encore les plafonds des maisons et des kasbahs de la région de Tata. Cette région a par ailleurs donné son nom à ce type de construction. Grâce à l'architecte Charles Boccara et d'autres décorateurs, le tataoui orne aujourd'hui les plafonds de nombreuses villas et résidences dans la palmeraie de Marrakech.
Hicham Najiz, a créé spécialement pour «Jardins du Maroc, Jardins du Monde» une recette haute en couleurs. Agréables au regard et savoureuses sous le palais, les recettes de Hicham sont toujours des surprises. Avis aux gourmets, elles sont à découvrir absolument.
L'équipe du «Jardins du Maroc, Jardins du Monde» a, depuis le début, essayé de faire découvrir à ses lecteurs les différentes facettes du jardin d'ici ou d'ailleurs et de faire le portait de femmes et d'hommes passionnés par le jardin et par la poésie du végétal.
Les sites naturels marocains, l'art de vivre et la place des plantes dans la mythologie et l'histoire des hommes ont fait l'objet d'articles et de reportages au gré des éditions. Reste la fête, un événement qui permet de réunir pendant quelques jours, le grand public, les artistes, les passionnés du jardin avec les paysagistes, les jardiniers, les architectes, les pépiniéristes autour du thème de l'art du jardin.
C'est aujourd'hui, chose faite avec «Jardin'Art 2007», la première manifestation du genre consacrée au Maroc à l'art du jardin. Et c'est la ville de Marrakech qui abritera, du 12 au 15 avril 2007, la première édition du Festival de l'art du jardin.
Cet événement placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI se veut une sorte d'hommage aux métiers du jardin et à des professions restées longtemps ignorées du grand public.
La conférence de presse organisée à Casablanca le 8 novembre dernier pour la présentation du programme de ce 1er Festival de l'art du jardin à Marrakech a rencontré un vif succès. Vous avez été nombreux, pépiniéristes, architectes, journalistes et autres professionnels du jardin à accueillir avec enthousiasme cette manifestation.
Cette rencontre nous a montré combien les décideurs, la presse, les artistes, les éducateurs et la société civile sont sensibles à la question du jardin ainsi qu'au rôle culturel et écologique que peuvent et doivent jouer les jardins et les espaces verts dans notre pays.
Nous avons eu l'impression, pendant cette soirée, que le 1er Festival de l'art du Jardin était un événement attendu. Rendez-vous donc du 12 au 15 avril à Marrakech.
Pour répondre à toutes vos questions sur le festival, l'équipe de «Jardins du Maroc, Jardins du Monde» a mis à votre disposition une adresse mail: festival@jardinsdumaroc.com. Chaque participant au festival:(festivaliers, exposant, invité, conférencier…) qui le désire peut aussi apporter sa touche personnelle à cet événement en faisant parvenir aux organisateurs, avant le 31 janvier 2007, et par mail, une recette inspirée du jardin.
En attendant, vous découvrirez dans ce numéro le nouveau visage des jardins exotiques de Bouknadel. Créés en 1952 par Marcel François, les jardins de Bouknadel ont eu des moments de gloire mais, après le départ du Maroc de leur créateur en 1984, ils ont subi l'oubli et la négligence. La suite est connue : une dégradation de la végétation et une détérioration des bâtiments et autres équipements. Successivement placés sous de la tutelle du ministère de l'Agriculture puis de l'Intérieur, les jardins exotiques de Bouknadel n'ont pas toujours été correctement entretenus. Ils ne retrouveront leur état antérieur et leur renaissance qu'après leur restauration en 2005. Depuis lors, la fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement veille à la sauvegarde de ces jardins exotiques.
Noureddine Telsaghani nous fait découvrir Central Parc, une oasis de verdure au coeur d'une cité faite de verre, d'acier et de béton.
Quant à Moha, en vrai gentleman farmer, il nous a ouvert avec élégance les grilles de son Bled, le jardin secret et le lieu où poussent certains ingrédients de ses recettes. Comme chef et comme jardinier, Moha nous parle de sa double passion, la cuisine et le jardin.
Hassan Darsi et son association «la source du Lion» défendent, depuis des années avec passion, le projet de réhabilitation du Parc de l'Hermitage à Casablanca. Leur combat doit être celui de tous les citoyens de la ville. Casablanca, depuis sa création, a toujours été une cité de jardins. Ses urbanistes y ont dessiné et créé des jardins aujourd'hui disparus ou menacés.
Il est de notre devoir à tous, population, élus, société civile et pouvoirs publics, de ne pas laisser le béton et la spéculation engloutir et faire disparaître le patrimoine vert de notre pays! L'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) recommande une surface minimale de 10 m2 par personne en milieu urbain. Oeuvrons ensemble pour que nos cités conservent leurs poumons verts.
Christiane Court a rencontré dans le pays niçois un couple passionné de jardins et de poterie. De cette double passion est né, sous le soleil de la Côte d'Azur, un jardin original.
Michel Amengual, en véritable passionné de la flore et des jardins de la région d'El Jadida, nous fait découvrir les arbres de Doukkala.
Dans ce numéro, le laurier est abordé sous deux facettes : cette plante a marqué et inspiré les auteurs de l'Antiquité, et l'histoire de Daphné raconte son origine et sa place dans l'imaginaire de l'homme. Les artisans bâtisseurs marocains ont utilisé son bois à la fois tendre et solide qui se prête bien à l'ouvrage et les habitants des oasis du sud marocain en font des plafonds : le «tataoui» qui décore encore les plafonds des maisons et des kasbahs de la région de Tata. Cette région a par ailleurs donné son nom à ce type de construction. Grâce à l'architecte Charles Boccara et d'autres décorateurs, le tataoui orne aujourd'hui les plafonds de nombreuses villas et résidences dans la palmeraie de Marrakech.
Hicham Najiz, a créé spécialement pour «Jardins du Maroc, Jardins du Monde» une recette haute en couleurs. Agréables au regard et savoureuses sous le palais, les recettes de Hicham sont toujours des surprises. Avis aux gourmets, elles sont à découvrir absolument.