Forêt de chêne zeen à jbel Boucachem
Une mission qui s'avère difficile compte tenu des contextes historique et social qui ont façonné l'évolution et l'état actuel des ressources naturelles. Conscient de la globalité et de la complexité du problème posé par la mission confiée aux cadres forestiers, le Maroc a maintenu l'option d'une formation au niveau supérieur des cadres dans un établissement spécialisé, en l'occurrence l'Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs (ENFI).
Toutefois, au cours des dernières années, l'image du forestier a été appelée à évoluer du cadre " Gendarme ", s'occupant essentiellement des aspects administratifs et juridiques à un cadre de développement du patrimoine forestier, a souligné le directeur de l'école, Mohamed Sabir dans un entretien accordé à la MAP. En effet, cette image correspond à la réalité du métier et au rôle que doit jouer l'ingénieur forestier dans le cadre de la pérennité et du développement des écosystèmes forestiers, a-t-il ajouté. Un rôle devenu de plus en plus vital avec l'augmentation de la demande des populations rurales qui tirent la grande partie de leurs besoins de ces écosystèmes.
Ainsi, les forestiers doivent concilier entre les besoins incessants des usagers et la nécessité de sauvegarder les écosystèmes naturels, a-t-il soutenu. Et d'ajouter que cette tâche " délicate " ne peut en aucun cas se faire par une gestion quotidienne et simple de la forêt " mais elle doit reposer sur la connaissance des potentialités des milieux et du fonctionnement des écosystèmes forestiers dans le but d'une optimisation de leur production et d'une exploitation rationnelle de leurs ressources ".
Ce qui nécessité, selon lui, une connaissance parfaite spécialisée dans les domaines de la foresterie. Dans cette optique, l'ENFI dispense un enseignement supérieur scientifique,
technique, économique et social relatif principalement à la gestion et au développement du patrimoine forestier des ressources naturelles et à l'économie montagnarde, a estimé le directeur de l'ENFI.Sabir qui s'est attardé sur la formation dispensée aux étudiants de son
établissement, a affirmé que celle-ci qui se déroule actuellement en six ans répartis sur trois cycles, porte sur un enseignement théorique à caractère académique.
La formation scientifique, a-t-il ajouté, est associée à une formation militaire qui est conçue de manière à compléter le profil de l'ingénieur des Eaux et des Forêts.
Cette formation militaire, axée sur le développement, chez l'élève-ingénieur, des qualités morales et physiques nécessaires, vise à instaurer une ambiance d'ordre et de discipline favorisant les conditions optimales de rentabilité des études requises d'ingénieurs de haut niveau et à compléter les connaissances de la formation de l'élève-ingénieur par un ensemble de connaissances militaires à même de lui permettre d'accéder au corps des officiers de réserve, a-t-il poursuivi.
Ainsi, l'ingénieur forestier, pourra " si besoin en est, remplir, en qualité d'officier, son devoir et participer à la défense de la patrie comme le prévoit la constitution (Titre 1er Article 16) ", a-t-il dit. Après 35 ans au service du patrimoine forestier national, de son développement et de sa préservation, l'ENFI a formé 868 ingénieurs d'application et ingénieurs d'Etat marocains et étrangers, a relevé le directeur .
Et de préciser que parmi ces lauréats étrangers figurent des Tunisiens (151), des Mauritaniens (32), des Algériens (19) et d'autres Africains (80) représentant 16 nationalités (Angola, Bénin, Cameroun, Centrafrique, Comores,Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Libéria, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, RD Congo). S'agissant de la coopération,Sabir a indiqué que son établissement entretient des relations avec de nombreux organismes nationaux et
internationaux, expliquant que cette coopération se traduit par l'échange de stages d'étudiants, d'informations scientifiques et techniques, de transfert de technologie et d'expertises ainsi que dans le domaine de la formation continue des enseignants.
Pour ce qui est de la recherche scientifique, les résultats des travaux réalisés par l'école qui ont été effectués dans différentes régions du Royaume ainsi qu'au niveau des pays d'origine de certains étudiants étrangers, ont été utilisés dans l'élaboration des aménagements et des stratégies de gestion, de valorisation, de développement et de conservation des ressources naturelles forestières, selon Sabir. Ces travaux sont axés sur plusieurs thèmes, notamment " la biodiversité et l'étude des écosystèmes naturels ", " l'aménagement des forêts et des bassins versants ", " la régénération des espèces forestières ", " l'hydrologie et la conservation des sols " et " la socio-économie et l'économie des ressources naturelles et de l'environnement ", a-t-il précisé. Créée et instituée par le décret n 2-70-324 du 16 joumada I 1390 (20 juillet 1970) et réorganisée par les dispositions du décret n 2-92-152 du 26 Kaâda 1413 (18 mai 1993), l'ENFI s'assigne pour mission la formation d'ingénieurs d'Etat des eaux et forêts spécialisés, le développement et le renforcement de la coopération avec les pays frères et amis, la participation sous forme de partenariat à la formation à d'autres diplômes (ingénieur, DESA,DESS et Doctorat) au niveau de nombreuses institutions marocaines et étrangères, la contribution au développement technologique à travers le système national de recherche, la diffusion et la vulgarisation de l'information scientifique et technique à travers la publication d'articles scientifiques,d'ouvrages, de manuels et d'actes de manifestations.
Toutefois, au cours des dernières années, l'image du forestier a été appelée à évoluer du cadre " Gendarme ", s'occupant essentiellement des aspects administratifs et juridiques à un cadre de développement du patrimoine forestier, a souligné le directeur de l'école, Mohamed Sabir dans un entretien accordé à la MAP. En effet, cette image correspond à la réalité du métier et au rôle que doit jouer l'ingénieur forestier dans le cadre de la pérennité et du développement des écosystèmes forestiers, a-t-il ajouté. Un rôle devenu de plus en plus vital avec l'augmentation de la demande des populations rurales qui tirent la grande partie de leurs besoins de ces écosystèmes.
Ainsi, les forestiers doivent concilier entre les besoins incessants des usagers et la nécessité de sauvegarder les écosystèmes naturels, a-t-il soutenu. Et d'ajouter que cette tâche " délicate " ne peut en aucun cas se faire par une gestion quotidienne et simple de la forêt " mais elle doit reposer sur la connaissance des potentialités des milieux et du fonctionnement des écosystèmes forestiers dans le but d'une optimisation de leur production et d'une exploitation rationnelle de leurs ressources ".
Ce qui nécessité, selon lui, une connaissance parfaite spécialisée dans les domaines de la foresterie. Dans cette optique, l'ENFI dispense un enseignement supérieur scientifique,
technique, économique et social relatif principalement à la gestion et au développement du patrimoine forestier des ressources naturelles et à l'économie montagnarde, a estimé le directeur de l'ENFI.Sabir qui s'est attardé sur la formation dispensée aux étudiants de son
établissement, a affirmé que celle-ci qui se déroule actuellement en six ans répartis sur trois cycles, porte sur un enseignement théorique à caractère académique.
La formation scientifique, a-t-il ajouté, est associée à une formation militaire qui est conçue de manière à compléter le profil de l'ingénieur des Eaux et des Forêts.
Cette formation militaire, axée sur le développement, chez l'élève-ingénieur, des qualités morales et physiques nécessaires, vise à instaurer une ambiance d'ordre et de discipline favorisant les conditions optimales de rentabilité des études requises d'ingénieurs de haut niveau et à compléter les connaissances de la formation de l'élève-ingénieur par un ensemble de connaissances militaires à même de lui permettre d'accéder au corps des officiers de réserve, a-t-il poursuivi.
Ainsi, l'ingénieur forestier, pourra " si besoin en est, remplir, en qualité d'officier, son devoir et participer à la défense de la patrie comme le prévoit la constitution (Titre 1er Article 16) ", a-t-il dit. Après 35 ans au service du patrimoine forestier national, de son développement et de sa préservation, l'ENFI a formé 868 ingénieurs d'application et ingénieurs d'Etat marocains et étrangers, a relevé le directeur .
Et de préciser que parmi ces lauréats étrangers figurent des Tunisiens (151), des Mauritaniens (32), des Algériens (19) et d'autres Africains (80) représentant 16 nationalités (Angola, Bénin, Cameroun, Centrafrique, Comores,Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Libéria, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, RD Congo). S'agissant de la coopération,Sabir a indiqué que son établissement entretient des relations avec de nombreux organismes nationaux et
internationaux, expliquant que cette coopération se traduit par l'échange de stages d'étudiants, d'informations scientifiques et techniques, de transfert de technologie et d'expertises ainsi que dans le domaine de la formation continue des enseignants.
Pour ce qui est de la recherche scientifique, les résultats des travaux réalisés par l'école qui ont été effectués dans différentes régions du Royaume ainsi qu'au niveau des pays d'origine de certains étudiants étrangers, ont été utilisés dans l'élaboration des aménagements et des stratégies de gestion, de valorisation, de développement et de conservation des ressources naturelles forestières, selon Sabir. Ces travaux sont axés sur plusieurs thèmes, notamment " la biodiversité et l'étude des écosystèmes naturels ", " l'aménagement des forêts et des bassins versants ", " la régénération des espèces forestières ", " l'hydrologie et la conservation des sols " et " la socio-économie et l'économie des ressources naturelles et de l'environnement ", a-t-il précisé. Créée et instituée par le décret n 2-70-324 du 16 joumada I 1390 (20 juillet 1970) et réorganisée par les dispositions du décret n 2-92-152 du 26 Kaâda 1413 (18 mai 1993), l'ENFI s'assigne pour mission la formation d'ingénieurs d'Etat des eaux et forêts spécialisés, le développement et le renforcement de la coopération avec les pays frères et amis, la participation sous forme de partenariat à la formation à d'autres diplômes (ingénieur, DESA,DESS et Doctorat) au niveau de nombreuses institutions marocaines et étrangères, la contribution au développement technologique à travers le système national de recherche, la diffusion et la vulgarisation de l'information scientifique et technique à travers la publication d'articles scientifiques,d'ouvrages, de manuels et d'actes de manifestations.