
Déforestation tropicale à Novo Amazonie brésilienne
Si un tel freinage dans les coupes opérées dans les forêts tropicales se concrétisait, la couverture forestière sauvée permettrait de retirer de l'atmosphère 500 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) annuellement, explique Christopher Field, responsable des recherches écologiques à la Carnegie, une institution privée de recherche.
Ce volume pourrait être crucial pour atteindre l'objectif de réduction du CO2 pour 2100 établi par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) de l'Onu.
Le rythme actuel de déforestation des zones tropicales entraîne une concentration de CO2 dans l'atmosphère de plus 1,5 milliard de tonnes par an qui autrement auraient été absorbées par les arbres coupés, contribuant considérablement au réchauffement de la planète, selon les estimations de ces experts dont le rapport paraît dans la revue américaine Science datée du 11 mai.
Mais réduire la déforestation des zones tropicales dans les pays en développement est une tâche complexe, relèvent-ils.
Traditionnellement, de nombreux pays voient dans leur forêt une ressource économique dont ils estiment pouvoir disposer comme bon leur semble.
Pour contrer cet argument, les solutions proposées consistent surtout en des incitations financières directes pour dissuader les coupes forestières et à mettre en place des plans de gestion forestière pour valoriser différemment la forêt et limiter la déforestation à des zones à haute valeur agricole.
Ce volume pourrait être crucial pour atteindre l'objectif de réduction du CO2 pour 2100 établi par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) de l'Onu.
Le rythme actuel de déforestation des zones tropicales entraîne une concentration de CO2 dans l'atmosphère de plus 1,5 milliard de tonnes par an qui autrement auraient été absorbées par les arbres coupés, contribuant considérablement au réchauffement de la planète, selon les estimations de ces experts dont le rapport paraît dans la revue américaine Science datée du 11 mai.
Mais réduire la déforestation des zones tropicales dans les pays en développement est une tâche complexe, relèvent-ils.
Traditionnellement, de nombreux pays voient dans leur forêt une ressource économique dont ils estiment pouvoir disposer comme bon leur semble.
Pour contrer cet argument, les solutions proposées consistent surtout en des incitations financières directes pour dissuader les coupes forestières et à mettre en place des plans de gestion forestière pour valoriser différemment la forêt et limiter la déforestation à des zones à haute valeur agricole.