Lors d'une conférence de presse organisée mercredi 10 janvier en vue de la présentation de cette exposition placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, M.Achaari a affirmé que cette rencontre regroupera une importante collection de manuscrits précieux et rarissimes par leurs valeurs historiques, esthétiques et documentaires, provenant des plus prestigieuses bibliothèques du Royaume.
Au Maroc, le manuscrit, qui a été durant des siècles un puissant vecteur de connaissance, a permis au Royaume d'édifier un système culturel cohérent et pérenne, aisément transmis d'une époque à l'autre, générant également un système éducatif basé sur l'enseignement des universités traditionnelles et des anciennes Médersas, a souligné le ministre.
Il a surtout été au coeur d'un échange culturel florissant, s'enrichissant ainsi de manuscrits andalous et orientaux et enrichissant à son tour de nombreuses bibliothèques à travers le monde, a-t-il relevé, notant que le manuscrit constitue une composante essentielle de l'identité marocaine et une précieuse référence parmi celles de la civilisation universelle, participant ainsi au brassage des cultures.
A travers cette exposition, a poursuivi le ministre, les efforts des différents partenaires ont été mis en évidence notamment ceux déployés par la Bibliothèque Nationale et la Bibliothèque Qarawiyine, mais aussi le travail d'indexation de la Bibliothèque Royale.
Il a salué d'autres initiatives comme l'attribution du Prix Hassan II des manuscrits ou encore les différentes recherches universitaires contribuant à cet effort commun de préservation du manuscrit, et de sa protection contre toute opération illicite.
Pour sa part, le conservateur de la bibliothèque royale, M. Ahmed Chawqi Binebine, a mis en exergue la renommée dont jouit le Maroc en tant que pays riche en collections de manuscrits rares, précisant que les recherches ne se limitaient pas aux écrits arabes mais s'étendaient notamment aux manuscrits étrangers, helléniques et latins.
Les Marocains ont enrichi la valeur esthétique des manuscrits et des créations calligraphiques orientales, inspirées des civilisations romaine et perse, par les apports mutuels des cultures andalouse et marocaine, a indiqué M. Binebine.
Outre leur importance scientifique, les textes des archives arabes conservés au Maroc se distinguent par la beauté de leur graphie, de leurs ornements et enluminures, a-t-il dit, ajoutant, cependant, que le signe distinctif de la calligraphie marocaine est la préservation du modèle Koufi oriental agrémenté de variations originales inconnues des esthètes d'Orient.
"Il n'est dès lors pas fortuit que les bibliothèques marocaines aient abrité des pièces uniques faisant du Maroc un lieu de convergence pour les chercheurs de manuscrits rares, souvent donnés pour perdus, et de fait introuvables dans les autres contrées islamiques", a-t-il relevé.
Au Maroc, le manuscrit, qui a été durant des siècles un puissant vecteur de connaissance, a permis au Royaume d'édifier un système culturel cohérent et pérenne, aisément transmis d'une époque à l'autre, générant également un système éducatif basé sur l'enseignement des universités traditionnelles et des anciennes Médersas, a souligné le ministre.
Il a surtout été au coeur d'un échange culturel florissant, s'enrichissant ainsi de manuscrits andalous et orientaux et enrichissant à son tour de nombreuses bibliothèques à travers le monde, a-t-il relevé, notant que le manuscrit constitue une composante essentielle de l'identité marocaine et une précieuse référence parmi celles de la civilisation universelle, participant ainsi au brassage des cultures.
A travers cette exposition, a poursuivi le ministre, les efforts des différents partenaires ont été mis en évidence notamment ceux déployés par la Bibliothèque Nationale et la Bibliothèque Qarawiyine, mais aussi le travail d'indexation de la Bibliothèque Royale.
Il a salué d'autres initiatives comme l'attribution du Prix Hassan II des manuscrits ou encore les différentes recherches universitaires contribuant à cet effort commun de préservation du manuscrit, et de sa protection contre toute opération illicite.
Pour sa part, le conservateur de la bibliothèque royale, M. Ahmed Chawqi Binebine, a mis en exergue la renommée dont jouit le Maroc en tant que pays riche en collections de manuscrits rares, précisant que les recherches ne se limitaient pas aux écrits arabes mais s'étendaient notamment aux manuscrits étrangers, helléniques et latins.
Les Marocains ont enrichi la valeur esthétique des manuscrits et des créations calligraphiques orientales, inspirées des civilisations romaine et perse, par les apports mutuels des cultures andalouse et marocaine, a indiqué M. Binebine.
Outre leur importance scientifique, les textes des archives arabes conservés au Maroc se distinguent par la beauté de leur graphie, de leurs ornements et enluminures, a-t-il dit, ajoutant, cependant, que le signe distinctif de la calligraphie marocaine est la préservation du modèle Koufi oriental agrémenté de variations originales inconnues des esthètes d'Orient.
"Il n'est dès lors pas fortuit que les bibliothèques marocaines aient abrité des pièces uniques faisant du Maroc un lieu de convergence pour les chercheurs de manuscrits rares, souvent donnés pour perdus, et de fait introuvables dans les autres contrées islamiques", a-t-il relevé.