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Ce dispositif inédit, le premier mis en place dans un aéroport en Europe, doit venir compléter le dispositif d'analyse physico-chimique de l'air installé par la Coparly (comité de coordination et de contrôle de la pollution atmosphérique de la région lyonnaise) qui dispose depuis 2004 d'un capteur fixe en bout de piste.
"Il s'agira d'analyser le miel et le pollen en y recherchant des traces d'hydrocarbure aromatiques polycycliques et de métaux lourds", indique Lionel Lassagne, directeur du développement durable de l'aéroport de Lyon.
"Les abeilles sont d'excellents bio-indicateurs, elles sont très sensibles à la pollution de l'air", dit-il. Des prélèvements trimestriels des produits de la ruche seront effectués par l'apiculteur et adressés trois fois pas an (sauf en hiver où les abeilles sont au repos) à la Coparly pour analyses.
Ces analyses permettront de compléter les analyses de l'air, mais également d'obtenir des indications sur la biodiversité environnante. L'analyse du miel et du pollen permettra également de définir l'ensemble des plantes environnantes butinées dans un rayon de deux kilomètres et de suivre l'évolution de la flore année après année.
Afin de la favoriser la biodiversité, l'aéroport s'apprête d'ailleurs à semer plus de 5 hectares des jachères fleuries au nord de l'aéroport, apportant un complément nutritif aux abeilles mais également une touche esthétique.
La Coparly et l'Adara (Association de développement de l'apiculture en Rhône-Alpes) ont réalisé ensemble une étude de faisabilité afin de déterminer la taille du rucher, les choix de traceurs et le protocole de mesure.
Michel Béraud, un apiculteur de la région, a été chargé de l'entretien et de l'exploitation du rucher. Les dix ruches, alignées dans l'herbe en bout de piste, à l'abri du vent du nord, sont équipées de trappes à pollens qui prélèvent la substance sur les abeilles à chacun de leur passage dans la ruche.
"Il s'agira d'analyser le miel et le pollen en y recherchant des traces d'hydrocarbure aromatiques polycycliques et de métaux lourds", indique Lionel Lassagne, directeur du développement durable de l'aéroport de Lyon.
"Les abeilles sont d'excellents bio-indicateurs, elles sont très sensibles à la pollution de l'air", dit-il. Des prélèvements trimestriels des produits de la ruche seront effectués par l'apiculteur et adressés trois fois pas an (sauf en hiver où les abeilles sont au repos) à la Coparly pour analyses.
Ces analyses permettront de compléter les analyses de l'air, mais également d'obtenir des indications sur la biodiversité environnante. L'analyse du miel et du pollen permettra également de définir l'ensemble des plantes environnantes butinées dans un rayon de deux kilomètres et de suivre l'évolution de la flore année après année.
Afin de la favoriser la biodiversité, l'aéroport s'apprête d'ailleurs à semer plus de 5 hectares des jachères fleuries au nord de l'aéroport, apportant un complément nutritif aux abeilles mais également une touche esthétique.
La Coparly et l'Adara (Association de développement de l'apiculture en Rhône-Alpes) ont réalisé ensemble une étude de faisabilité afin de déterminer la taille du rucher, les choix de traceurs et le protocole de mesure.
Michel Béraud, un apiculteur de la région, a été chargé de l'entretien et de l'exploitation du rucher. Les dix ruches, alignées dans l'herbe en bout de piste, à l'abri du vent du nord, sont équipées de trappes à pollens qui prélèvent la substance sur les abeilles à chacun de leur passage dans la ruche.