Le Parfumeur
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A Yaoundé, la place El Hadj Ahmadou Ahidjo, du nom du premier président du Cameroun
Courbés sur l'un des pans du rond point de la poste centrale à Yaoundé, quelques jeunes gens ramassent des pavés. En grande conversation, ils les jettent dans une brouette mécanique conduite par l'un d'eux. Un petit moment de concentration avant de recommencer à regarder les nombreux véhicules qui passent en cette mi-journée du lundi 10 avril 2006. Une fois pleine, le conducteur démarre et va déposer le contenu de sa cargaison sur le côté droit de l'axe central qui sépare les deux grands anneaux.
Ici, les pavés viennent retrouver ceux qui les ont précédé quelques minutes plus tôt. Ils seront remplacés à la Place Ahmadou Ahidjo par des "pavés de meilleure qualité qui ne s'effritent pas dans le temps", précise Philippe Arnauld Ndzana, directeur des services techniques à la communauté urbaine de Yaoundé. Là, une bétonnière a momentanément cessé son activité. La présence de 4 fûts remplis d'eau prouve qu'elle reprendra d'un moment à l'autre.
A l'ombre d'un arbe, deux techniciens s'attèlent à façonner le fer à béton. Ils se servent d'une épaisse planche sur laquelle de nombreux clous ont été fixés pour exécuter leur tâche. A moins de deux mètres de là, d'autres employés disposent les morceaux transformés sur deux longues barres de fer. Le produit de cet assemblage est aligné le long des trous creusés pour la contruction d'un petit mur. Ce dernier, fabriqué en béton armé, "soutiendra les fleurs". Le choix du matériaux de construction rendra cet espace résistant à un éventuel accident de circulation. Le même dispositif est prévu pour les 3 espaces qui jouxtent cette place, à savoir vers la Société nationale des investissements (Sni), Score et la Trésorerie générale.
Malgré l'absence d'un panneau d'information du chantier, il s'agit bel et bien d'un chantier initié par la communauté urbaine de Yaoundé. "Il entre dans le cadre des travaux d'embellisement de la capitale. Nous l'avons fait au carrefour Warda. La place Ahmadou Ahidjo occupant une position stratégique, il était impossible qu'on ne la réaménage pas", soutient Arnauld Philippe Ndzana. Encore que les fleurs avaient fâné et les enfants de la rue y avaient trouvé un gîte, justifie-t-on pour expliquer les travaux. En terme de réaménagement, la superficie destinée aux fleurs sera surélevée, afin d'attirer l'attention du passager. En outre, l'installation d'un circuit d'arrosage est prévu. Ce qui n'existait pas jusqu'ici.
Près de 15.000 fleurs (hibiscus, roses , oeuillets, etc) et arbustes seront plantés, 110m3 de béton armé et 1100m_ de pavés pour l'élaboration de cet chantier estimé à 70 millions de Fcfa. Un montant jugé exorbitant qu'on justifie par la qualité du matériau utilisé. Encore qu'à la communauté urbaine, ce taux est approximatif et pourrait être revu à la hausse. "En principe, chaque année, on devrait refleurir les espaces verts. Ce qui permettra de changer les espèces des fleurs et de capter l'attention des passants", indique le directeur des services techniques. C'est en début de semaine dernière que les travaux ont démarré pour être livré peu avant le 20 mai 2006, date de la fête nationale du Cameroun.
Ici, les pavés viennent retrouver ceux qui les ont précédé quelques minutes plus tôt. Ils seront remplacés à la Place Ahmadou Ahidjo par des "pavés de meilleure qualité qui ne s'effritent pas dans le temps", précise Philippe Arnauld Ndzana, directeur des services techniques à la communauté urbaine de Yaoundé. Là, une bétonnière a momentanément cessé son activité. La présence de 4 fûts remplis d'eau prouve qu'elle reprendra d'un moment à l'autre.
A l'ombre d'un arbe, deux techniciens s'attèlent à façonner le fer à béton. Ils se servent d'une épaisse planche sur laquelle de nombreux clous ont été fixés pour exécuter leur tâche. A moins de deux mètres de là, d'autres employés disposent les morceaux transformés sur deux longues barres de fer. Le produit de cet assemblage est aligné le long des trous creusés pour la contruction d'un petit mur. Ce dernier, fabriqué en béton armé, "soutiendra les fleurs". Le choix du matériaux de construction rendra cet espace résistant à un éventuel accident de circulation. Le même dispositif est prévu pour les 3 espaces qui jouxtent cette place, à savoir vers la Société nationale des investissements (Sni), Score et la Trésorerie générale.
Malgré l'absence d'un panneau d'information du chantier, il s'agit bel et bien d'un chantier initié par la communauté urbaine de Yaoundé. "Il entre dans le cadre des travaux d'embellisement de la capitale. Nous l'avons fait au carrefour Warda. La place Ahmadou Ahidjo occupant une position stratégique, il était impossible qu'on ne la réaménage pas", soutient Arnauld Philippe Ndzana. Encore que les fleurs avaient fâné et les enfants de la rue y avaient trouvé un gîte, justifie-t-on pour expliquer les travaux. En terme de réaménagement, la superficie destinée aux fleurs sera surélevée, afin d'attirer l'attention du passager. En outre, l'installation d'un circuit d'arrosage est prévu. Ce qui n'existait pas jusqu'ici.
Près de 15.000 fleurs (hibiscus, roses , oeuillets, etc) et arbustes seront plantés, 110m3 de béton armé et 1100m_ de pavés pour l'élaboration de cet chantier estimé à 70 millions de Fcfa. Un montant jugé exorbitant qu'on justifie par la qualité du matériau utilisé. Encore qu'à la communauté urbaine, ce taux est approximatif et pourrait être revu à la hausse. "En principe, chaque année, on devrait refleurir les espaces verts. Ce qui permettra de changer les espèces des fleurs et de capter l'attention des passants", indique le directeur des services techniques. C'est en début de semaine dernière que les travaux ont démarré pour être livré peu avant le 20 mai 2006, date de la fête nationale du Cameroun.
