Le Parfumeur
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Fotooweb
Les vies et les moyens de subsistance de millions de personnes à travers le monde dépendent des ressources forestières, ont indiqué les représentants de plusieurs Etats membres, réunis lundi 16 avril au siège de l'Onu à New York pour préparer la commémoration de l'année internationale des forêts décrétée pour 2011.
Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, la déforestation se poursuit à un rythme alarmant : 13 millions d'hectares de forêt disparaissent chaque année. L'Afrique et l'Amérique du Sud ont connu la plus grande perte nette de forêts.
L'expansion des besoins agricoles et industriels, la croissance démographique, la pauvreté et la demande de consommation sont les forces motrices de la déforestation.
Outre ses effets dévastateurs sur nombre de systèmes fortement tributaires des arbres, la perte de forêts à travers le monde a provoqué l'accroissement des émissions mondiales de gaz à effet de serre et partant le réchauffement climatique.
Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, les modifications de l'atmosphère, les océans, les glaciers et les calottes polaires montrent "sans équivoque" que la planète est en train de se réchauffer et que les activités humaines, dont la déforestation, y contribuent de façon quasi certaine.
Pour la première fois depuis sa création, le Conseil de sécurité de l'Onu s'est penché, mardi 17 avril, sur les risques que pose le réchauffement climatique pour la sécurité et la paix internationales, notamment ses effets sur les causes potentielles de conflits, dont l'accès à l'énergie, à l'eau, aux aliments et aux autres ressources rares, la migration et les différends frontaliers.
Face à la dégradation des forêts qui se poursuit dans le monde, le ministre indonésien des forêts, M. S. Kaban, a émis l'espoir de voir un partenariat international permettre une gestion durable des forêts aux niveaux national, régional et international.
Tout en appelant tous les pays à soutenir les activités liées à la préservation et à la gestion durable des forêts, nombre d'intervenants ont relevé les bénéfices de telles pratiques pour la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement des sociétés et l'atténuation des effets des changements climatiques.
Ils ont en outre plaidé pour la création d'un Fonds de partenariat mondial pour la lutte contre la déforestation.
"C'est le devoir de tous les Etats de lutter contre la déforestation", a lancé aux délégations le propriétaire d'une pépinière au Bangladesh, venu à New York faire part de l'initiative qu'il a lancée pour faire planter un million d'arbres par un million d'enfants.
"Quand nous plantons un arbre, nous plantons des graines de paix et d'espoir", a-t-il déclaré, insistant sur l'importance d'associer les enfants à ce projet et de leur léguer une "planète saine".
Pour le directeur du secrétariat du Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF), Pekka Patosaari, la commémoration de l'année des forêts vise à sensibiliser le public et galvaniser l'action de tous les acteurs pour promouvoir la gestion durable des forêts.
Au cours de cette rencontre, les participants ont passé en revue les modalités de financement des activités de sauvegarde des forêts dans les pays en développement, soulignant la nécessité d'impliquer les communautés locales dans de telles activités.
Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, la déforestation se poursuit à un rythme alarmant : 13 millions d'hectares de forêt disparaissent chaque année. L'Afrique et l'Amérique du Sud ont connu la plus grande perte nette de forêts.
L'expansion des besoins agricoles et industriels, la croissance démographique, la pauvreté et la demande de consommation sont les forces motrices de la déforestation.
Outre ses effets dévastateurs sur nombre de systèmes fortement tributaires des arbres, la perte de forêts à travers le monde a provoqué l'accroissement des émissions mondiales de gaz à effet de serre et partant le réchauffement climatique.
Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, les modifications de l'atmosphère, les océans, les glaciers et les calottes polaires montrent "sans équivoque" que la planète est en train de se réchauffer et que les activités humaines, dont la déforestation, y contribuent de façon quasi certaine.
Pour la première fois depuis sa création, le Conseil de sécurité de l'Onu s'est penché, mardi 17 avril, sur les risques que pose le réchauffement climatique pour la sécurité et la paix internationales, notamment ses effets sur les causes potentielles de conflits, dont l'accès à l'énergie, à l'eau, aux aliments et aux autres ressources rares, la migration et les différends frontaliers.
Face à la dégradation des forêts qui se poursuit dans le monde, le ministre indonésien des forêts, M. S. Kaban, a émis l'espoir de voir un partenariat international permettre une gestion durable des forêts aux niveaux national, régional et international.
Tout en appelant tous les pays à soutenir les activités liées à la préservation et à la gestion durable des forêts, nombre d'intervenants ont relevé les bénéfices de telles pratiques pour la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement des sociétés et l'atténuation des effets des changements climatiques.
Ils ont en outre plaidé pour la création d'un Fonds de partenariat mondial pour la lutte contre la déforestation.
"C'est le devoir de tous les Etats de lutter contre la déforestation", a lancé aux délégations le propriétaire d'une pépinière au Bangladesh, venu à New York faire part de l'initiative qu'il a lancée pour faire planter un million d'arbres par un million d'enfants.
"Quand nous plantons un arbre, nous plantons des graines de paix et d'espoir", a-t-il déclaré, insistant sur l'importance d'associer les enfants à ce projet et de leur léguer une "planète saine".
Pour le directeur du secrétariat du Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF), Pekka Patosaari, la commémoration de l'année des forêts vise à sensibiliser le public et galvaniser l'action de tous les acteurs pour promouvoir la gestion durable des forêts.
Au cours de cette rencontre, les participants ont passé en revue les modalités de financement des activités de sauvegarde des forêts dans les pays en développement, soulignant la nécessité d'impliquer les communautés locales dans de telles activités.
